Les écoles spécialisées démarrent par la remise à niveau des élèves

Le directeur du centre médico psycho pédagogique (MEDIPSYP), André Kabi a indiqué le 13 octobre à Brazzaville qu’à l’occasion de la rentrée des classes, les cours se font d’abord sous forme de tronc commun avant de procéder à la répartition des élèves. Cette stratégie permet de mettre en confiance les apprenants dans ces centres où le geste et l’image accompagnent les mots. 

«La méthode du tronc commun est une façon d’insérer facilement au sein de l’établissement, les enfants, surtout ceux qui arrivent nouvellement ici. C’est une façon de prendre des repères par rapport à la vie du centre », a souligné André Kabi qui a apprécié les bonnes habitudes affichées par la majorité des apprenants revêtus d’un masque protecteur contre la Covid-19. Il a ajouté que le lavage des mains se faisait sans bruit, une habitude également acquise depuis la maison pour le respect des mesures barrières, a-t-il poursuivi.

Dans ce centre qui, depuis le 12 octobre, a enregistré près d’une trentaine d’auditeurs sur une centaine attendu, le nettoyage des classes a été fait par les élèves eux-mêmes. « Nous leur apprenons les gestes élémentaires indispensables dans la vie », a précisé André Kabi.

À l’école spéciale située dans les environs des 10 maisons à Moungali, dans le  4^ᵉ arrondissement, près de 800 élèves étaient présents sur 1300 attendus. À l’Institut des jeunes sourds, c’est la méthode phonomimique qui y est appliquée afin d’apprendre aux enfants les jeux. « La méthode phonomimique aide les enfants, qui présentent beaucoup de tares, de se retrouver facilement », a fait savoir la monitrice sociale Jude Miété.