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Les élèves du lycée technique exhortés au travail

Les élèves du lycée technique exhortés au travail

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé a déclaré le 2 octobre à Brazzaville aux élèves de la classe terminale des lycées technique « 1er mai » et « 5 février de la capitale », que les résultats du baccalauréat peu satisfaisant l’année qui vient de s’écouler, devraient être meilleurs en cette année scolaire 2023-2024 qui commence avec plus de sérieux dans le comportement de tout un chacun.

« 39 % du taux de réussite au baccalauréat 2023-2024 est peu satisfaisant. Ce qui correspond à 61 % du taux d’échec. Il faut donc beaucoup travailler pour arriver à de meilleurs résultats cette année-ci. L’examen se prépare depuis le 1er jour de la rentrée scolaire. N’attendez pas le troisième jour des évaluations pour s’appliquer », a indiqué le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé aux élèves du lycée technique commercial 1er mai où il a commencé sa ronde traditionnelle le premier jour de la rentrée scolaire.

Au lycée technique 5 février 1979 situé à Mpila, le ministre de l’enseignement technique et professionnel a exhorté les élèves à la discipline outre le taux des résultats de fin d’année qu’ils sont appelés à améliorer. « Votre école porte un nom prestigieux : « 5 février1979 ». Pourtant, vous êtes une école renommée de banditisme. Vous devriez plutôt nourrir de grandes ambitions qui ne devraient pas être destructives » a-t-il conseillé.

Par ailleurs Marion Mbété, élève de la terminale G2B, a salué le décret ministériel n° 2023-1537 du 30 août 2023 portant uniformisation de la tenue scolaire. « Le bleu ciel et bleu foncé me vont très bien et pour moi, ce changement m’importe peu. L’essentiel pour moi, c’est de travailler dur pour m’admettre à la fin de l’année. « Pourvu que cette confusion arrive à mettre fin aux agressions enregistrées hors écoles. Les conflits inter-écoles sont des pires cauchemars qu’on n’aimerait plus vivre », appui Immaculée Mayinga de la même classe.

Mais un lycéen gardant l’anonymat s’est indigné de l’uniformisation de la tenue scolaire. « Je n’ai pas du tout approuvé ce changement. Cette confusion, c’est un peu comme si on venait nous arracher notre spécialité. Nous nous sentons très vide », s’est-il lamenté.