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Les enseignants de l’Université Marien Ngouabi renouent avec les activités académiques

Les enseignants de l’Université Marien Ngouabi renouent avec les activités académiques

Après la levée de la grève le samedi 13 janvier à Brazzaville, le collège intersyndical de l’Université Marien Ngouabi a renoué le lundi 15 janvier avec les activités académiques. Dans les différents établissements de cette université publique, la reprise des cours a été effective.

De la faculté des lettres arts et sciences humaines, en passant par la faculté de droit, la faculté des sciences économiques, ainsi qu’à l’Ecole normale supérieure (ENS), les enseignants ont repris le travail. À l’amphithéâtre « Antoine Nginga Oba », les étudiants ont pris part au cours d’histoire, et d’autres cours. Et sont en attente des autres professeurs censés dispenser les cours ainsi les autres enseignants qui étaient programmés.

« Les cours ont repris au sein de l’Université Marien Ngouabi, nous avons fait un cours, sauf que certaines personnes ne sont pas encore présentées », fait savoir un étudiant.

« Depuis le matin, nous avons fait recours de deux matières sur les quatre prévues durant la journée. C’est déjà une bonne chose pour le premier jour de la reprise des cours », dit un étudiant de l’Ecole nationale supérieure (ENS)

Un autre étudiant a pour sa part révèle que les enseignants ne viennent à compte-goutte. C’est ce qui a fait qu’ils ont pu seulement avoir droit à un cour d’un enseignant ; ce dernier au départ était dubitatif de s’employer à ses obligations professionnelles.

Une autre étudiante, en Science économique affirme « Bien que la grève a été levée, nous avons tout de même accumulé un retard de presque deux semaines des cours, qui risquerait d’influer sur la formation des étudiants. Car quoique la levée de la grève, il y a des conditions du collège intersyndical de l’université encore en suspens ».

Outre la reprise des cours, l’administration de cette université aussi a repris ses activités académiques. Ces enseignants du supérieur qui n’ont encore rien perçu, attendent que le gouvernement prenne en compte leurs revendications.