Close

Les enseignants déplorent le détournement de leur quota

Les enseignants déplorent le détournement de leur quota

Le coordonnateur des Forces unies des syndicats de l’enseignement du Congo (FUSYNEC) Daniel Ngami a dénoncé le 29 mai à Brazzaville le détournement de leur quota de recrutement de 2019 à 2022. Ces derniers demandent également leur intégration à la fonction publique pour l’amélioration de leurs conditions socio-professionnelles.

« Les forces Unies des syndicats de l’enseignement du Congo ont dénoncé le détournement, en bande organisée, des quotas alloués au ministères des enseignements (METP- MEPPSA) par le ministère de la fonction publique, en collaboration avec la direction générale des ressources humaines et de l’administration scolaire par la profanation des quotas : quotas écoles, quotas politiques, quotas de souveraineté, quotas politiques et par les cachettes des lettres d’envoi des dossiers d’intégration », a fait savoir Daniel Ngami dans une déclaration.

« Les enseignants ont aussi regretté le fait qu’à quatre mois de l’expiration du protocole d’accord signé en 2018, plus de 60% des enseignants volontaires n’ont pas intégré la fonction publique. De ce fait, La FUSYNEC exigent le retrait de ceux qui gèrent le recrutement de enseignants les commissions de recrutement et la mise en place d’une commission véritablement bipartie de recrutement des enseignants communautaires volontaires, et finalistes non affecté », a-t-il poursuivi.

Dans le lot de leurs revendications, ces enseignants réclament également l’examen de 78 dossiers de leurs collèges de plus de 45 ans qui attendent eux aussi le recrutement. Selon le coordonnateur de cette organisation syndicale, le prolongement de l’âge de la retraite à 65 ans est une raison pour le ministère de recruter jusqu’à 50 ans.