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Les enseignants finalistes invités à rénover le système éducatif

Le ministre de l’enseignement primaire secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso a déclaré le 24 août à Brazzaville que dorénavant, l’enseignant ne sera plus le professeur-maître mais un professeur -animateur. Il n’imposera plus des contenus mais aidera à la construction de la personnalité de l’élève, a-t-il dit.

« Il s’agira pour chacun de vous, de vous approprier des compétences nouvelles liées à la didactique des disciplines dont le fil d’Ariane est la maîtrise de la fiche pédagogique, la pédagogie fondée sur les méthodes participatives, l’administration scolaire assortie des principes de fonctionnement du système éducatif, l’évaluation des acquis scolaires portant sur la planification des actions de remédiation, les TIC pour la communication en réseau et améliorer la pratique professionnelle. Enfin, l’initiation à la recherche-action pour des solutions aux difficultés inventoriées lors des pratiques de classe », a indiqué, Anatole Collinet Makosso, à l’ouverture de la première session de formation des enseignants finalistes.

Anatole Collinet Makosso  a expliqué à plus de 700 enseignants finalistes en exercice dans les douze départements du pays, qu’ils allaient apprendre des modules qui renforceront leurs connaissances pour combler les insuffisances de leur formation initiale.

Le directeur général de l’enseignement secondaire, Jean-Luc Moutou a fait savoir qu’au-delà de la formation initiale qui est la première formation obtenue au terme d’un cycle d’études, la formation continue permettra d’acquérir de nouvelles compétences durant la vie active pour le retour ou le maintien dans l’emploi et pour sécuriser ou optimiser les parcours professionnels.

Selon Jean-Luc Moutou , cette formation continue des enseignants finalistes des collèges et lycées s’inscrit dans la dynamique du Congo de redorer le blason du système éducatif en renforçant les capacités des enseignants pour atteindre le seuil d’une éducation bien appréciée au niveau de la sous-région d’Afrique, pour répondre au 4ème  objectif de développement (ODD4) de l’UNESCO.