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Les ex- travailleurs de l’Observatoire anti-corruption réclament  leurs droits 

Le président du syndicat des travailleurs anti-corruption du Congo, Aimé Aristide Nkéla  a déploré le 7 septembre à Brazzaville, la situation des ex-agents de l’Observatoire anti-corruption  qui se retrouvent aujourd’hui à la traîne, sans  locaux ni budget  après la dissolution de ladite  structure, sans que le gouvernement ne prenne en compte leur situation socio-professionnelle.

«  Après l’installation de la Haute autorité de lutte contre la Corruption(HALC) dans les locaux des deux structures fondues, nous, agents de l’ex-Observatoire anti-corruption, nous y sommes rendus pour reprendre le service. Malheureusement, les dirigeants de la Haute autorité nous ont exigé une note ministérielle qui notifie notre transfert à la HALC », a révélé Aimé Aristide Nkéla  au cours d’une déclaration publique.

Selon les ex-travailleurs, les résolutions  qui attestaient que les fonctionnaires devraient regagner leurs administrations  d’origines et les agents contractuels transférés de droit dans la nouvelle structure n’ont  jamais été respectées, foulant au pied l’article 45 du code du travail qui stipule «  II survient une modification  dans la situation  juridique  de l’employeur, notamment par succession, vente, fusion, transformation de fonds, mise en société, tous les contrats en cours au jour de la modification subsistent entre le nouvel employeur et le personnel de l’entreprise ».

Après moult démarches entreprises auprès des administrations ressources, la situation de ces ex-travailleurs demeure encore au statu quo.  Ces derniers se sont indignés de ce que le gouvernement soit loin de réparer ce préjudice qu’ils  subissent de façon injuste : « Il sied de souligner qu’il y a eu dans cette même lancée des réformes dans les établissements publics tels que la Société nationale d’électricité (SNE), l’Office national de l’emploi et de la main d’œuvre (ONEMO), la Société nationale de distribution d’eau (SNDE) et autres  où aucun travailleurs n’avaient été laissé au bord de la route ».

Les ex-travailleurs de l’Observatoire anti-corruption  seraient à ce jour victimes de 16 mois d’arriérés de salaires et une année de chômage forcé sans aucun acte administratif.