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Les femmes de Pointe-Noire édifiées sur l’élimination des violences faites aux femmes 

La directrice départementale de la promotion de la femme à Pointe-Noire, Félicité Diop Meno Tchilimbou a indiqué le 25 novembre que les conséquences néfastes de la violence à l’égard des femmes sur le plan psychologique, sexuel et génétique affectaient les femmes à tous les stades de leur vie.

« La violence à l’égard des femmes continue d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité, au développement, à la paix et à la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles. Les 17 objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies d’ici à 2030 ne laissent personne de côté et ne peuvent être atteints sans mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles », a ajouté Félicité Meno Diop Tchilimbou lors de la cérémonie d’ouverture des activités marquant la Journée internationale pour l’élimination des  violences à l’égard des femmes, organisée par le cercle de réflexion contre les violences basées sur le genre.

« La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, définit la violence à l’égard des femmes comme « Tout acte de violence dirigé contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée », a signifié ajouté Jessica Goma Mamoni, présidente du cercle de réflexion contre les violence basées sur le genre.

Bien que la violence sexiste puisse toucher n’importe qui, n’importe où, certaines caractéristiques des femmes, telles que leurs préférences sexuelles, la présence d’un handicap ou leur origine ethnique, ainsi que certains facteurs contextuels, par exemple les crises humanitaires, dont les situations de conflit et d’après-conflit, peuvent accroître la vulnérabilité des femmes face à la violence.

Elle a par ailleurs appelé ces femmes à dénoncer les violences physiques et psychiques faites à leur égard. Il est certes difficile, mais avec l’implication de tous, une lueur de solutions peut être trouvée.

Ces femmes ont 16 jours d’activisme, de lutte contre les violences faites aux femmes et filles.

La célébration de la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes s’est tenue  » Les  conséquences des violences basées sur le genre dans le contexte de Covid-19 et au-delà ».