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Les femmes s’adonnent aux métiers qualifiants pour leur autonomisation

Les femmes s’adonnent aux métiers qualifiants pour leur autonomisation

Dans les différents centres de formation de Brazzaville spécialisés en coupe et couture, coiffure, esthétique et décoration, les jeunes femmes et filles apprennent des métiers qualifiants. Ces apprenantes attachent du prix à leur  formation professionnelle, en vue de leur émancipation et leur autonomisation. 

Au centre de formation Mak coiffure spécialisé en coiffure et esthétique à Moungali dans le 4ème arrondissement, plus de 160 jeunes femmes apprennent comment faire les tresses, poser et confectionner les perruques, faire  le make-up, la manucure, la pédicure. Cette formation professionnelle est pour de nombreuses femmes et filles, un acquis nécessaire  pour leur autonomisation.

Leslie Adorée, une apprenante en coiffure et esthétique qui  a débuté sa formation il y a de cela un mois dans le centre de formation Mak coiffure  qui œuvre pour la formation des jeunes femmes depuis 25 ans, affirme que la formation au métier qualifiant lui sera d’une aide inestimable dans l’avenir. « La formation en coiffure et esthétique me permettra d’acquérir des connaissances et compétences  professionnelles, afin de créer mon propre entreprise virtuel, où je vais proposer mes services à domicile. Cette activité m’aidera à subvenir à mes besoins et à poursuivre mes études universitaires », a-t-elle dit.

Une autre apprenante en coiffure et esthétique Abbet Niambe a, quant à elle, abonné les études, faute de financement. « J’avais pris une inscription à l’institut de management de Brazzaville, malheureusement je n’avais plus de soutien, j’ai décidé d’arrêter  et de poursuivre les études universitaires plu tard », a-t-elle déclaré.

Dans  un atelier de formation en coupe et couture, à Mbwalé dans le 6ème arrondissement Talangaï, plus de 35 jeunes femmes sont en première ligne pour l’apprentissage de la couture. Le coordonnateur de ce centre de formation, Guevin Ndzeleke explique que le but de la fondation internationale « Olympafrica », est de donner la possibilité à la gente féminine de créer une activité génératrice de revenus.

Pour s’aligner au thème 2024 retenu par l’organisation des Nations unies, en marge de la célébration de la 114ème  journée internationale des droits des femmes « Investir en faveur des femmes : Accélérer le Rythme », le représentant des Nations unies pour la population, Victor Rakoto a rappelé le 8 mars, que l’Organisation des nations unies (ONU) était engagée à mener des actions concrètes pour favoriser l’autonomisation des femmes en débloquant des fonds pour accompagner les femme dans leur initiatives entrepreneuriales .