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Les jeunes appelés à revisiter le potentiel culturel   

La ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Marie France Lydie Hélène Pongault a déclaré le 14 décembre à Brazzaville que les jeunes devraient s’imprégner des valeurs de la rumba congolaises, en faire une feuille de route afin de donner vie au concept de la diversification de l’économie. 

« Les acteurs sont interpellés pour participer à la transmission aux jeunes générations à partir de la formation. Le développement des métiers retour, des excursions culturelles créatives et touristiques, afin de contribuer à la diversification de l’économie », a indiqué la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Marie France Lydie Hélène Pongault lors de la célébration de l’an 1 de l’inscription de la Rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

La ministre en charge de la culture a loué les prouesses de la Rumba congolaise aujourd’hui rehaussée à l’échelle internationale après que les deux Congo aient conjugué des efforts pour démontrer  que cette musique africaine dite  langoureuse porte en elle,  une dimension exponentielle : « L’inscription conjointe de la Rumba congolaise doit être considérée comme une victoire de la diplomatie culturelle, un vecteur de cohésion sociale et de coexistence entre les peuples », a-t-elle relevé.

Pour elle, la Rumba congolaise, ancêtre de la musique africaine, mérite une place de choix sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. « La Rumba congolaise s’est exportée dans d’autres régions en Afrique, en Europe, et ailleurs. Elle est devenue le socle de la plupart des musiques africaines et d’ailleurs, car son influence se retrouve  dans l’afrobeat, le rap, le kinzoumba, le zouk, le coupé- décalé ».

Rappelant que c’est à l’occasion de 16 ème session du comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel  que la Rumba congolaise a été inscrite le mardi 14 décembre 2021, à Paris, au siège de l’UNESCO, sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.