Les jeunes des startups appelés à privilégier le financement de la sphère familiale

Le Consultant Lymh et Associées Jobrey, Loïc Amona a appelé le 25 mars à Brazzaville, les jeunes startups à privilégier « la love money » provenant la sphère familiale et amicale pour l’essor de leurs entreprises innovantes.

Cet appel a été lancé lors des rencontres de la fondation BantuHub, où il a estimé que le prêt bancaire est antinomie pour le financement d’une startup, et le porteur du projet est appelé à convaincre ses parents des aspects liés à la viabilisation et la commercialisation de son produit.

Pour Jobrey Loïc Amona la question du financement des startups  se pose avec acuité et les porteurs de type de projet devraient œuvrer pour disposer des investissements, afin de lancer leurs entreprises de startups.

« La notion de startup est un concept nouveau dans l’écosystème numérique congolais qui est en train de prendre de l’essor. Il faut les situer par rapport à leur structure, maturité et par rapport aux besoins qu’elle présente », a- t-il fait savoir.

Le promoteur du Salon Osiane, Luc Missidimbazi a pour sa part, indiqué qu’«en termes de sources de financement d’un projet de startup, c’est d’abord soi-même en tant qu’initiateur du projet, à la dimension aux proportions gardées, l’on investit à une petite échelle pour montrer que la solution marche. Et à une étape nous avons besoin du soutien, de l’appui des proches pour faire avancer le projet, ce que j’appelle les fonds amis. Et les fonds permettant de structurer son entreprise en la dotant des fondements nécessaires ».

S’appuyant sur le thème de ces rencontres portant sur « Comment financer son projet de startup », il a fait savoir qu’il y a des fonds de subventions, des aides des partenaires au développement et d’autres entités que l’Etat a mis en place comme le Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (FIGA) et aussi des banques censées appuyer les jeunes entrepreneurs, à l’écosystème entrepreneurial.

Luc Missidimbazi a reconnu qu’en dépit du rôle dévolu aux banques de prêter l’argent ou d’accompagner les entreprises, les mécanismes de financement sont souvent complexes, dus aux risques élevés des établissements bancaires, qui sont obligés de durcir les conditions de souscription aux subvention, ajoutant que les entreprises doivent arriver à commercialiser leurs produits et les revenus générés devraient impacter sur son fonctionnement.

 A ces rencontres organisées par la fondation BantuHub, les conférenciers ont énuméré huit sources de financement pour un projet de startup, parmi lesquelles, « l’autofinancement », « La love money provenant de la sphère familiale et amicale » ainsi que « L’aide publique à la création d’entreprise ».