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Les journalistes appelés à l’appropriation de l’expérience chinoise

Les journalistes appelés à l’appropriation de l’expérience chinoise

Trente-sept journalistes des pays francophones africains ont renforcé leurs connaissances du 25 octobre au 7 novembre de l’année en cours à Beijing, capitale de la Chine, sur la Chine, à travers des conférences, des échanges et de communication, ayant permis aux chevaliers de la plume et du micro, de se faire une idée des efforts consentis par ce pays asiatique, pour se frayer une place dans le concert des nations.

« Grâce à notre rencontre, deux semaines de bons moments touchent à leur fin, mais notre amitié ne fait que commencer et son impact continuera de se faire sentir pour les années à venir. Je pense que vous vous êtes également rendu compte que, par rapport à l’interaction économique étroite et fréquente entre la Chine et les pays africains, nous, le peuple ordinaire, n’en savons toujours pas assez les uns sur les autres », a relevé la directrice adjointe du Centre d’éducation et de formation du groupe des affaires étrangères de Chine (CICGIISAT), Fang Fen, au terme du séminaire pour les commentateurs connus chroniqueurs des médias principaux des pays francophones africains.

La directrice adjointe du CICGIISAT a souhaité que les journalistes issus de 11 pays francophones capitalisent les acquis de cette formation, afin d’être des portes étendards pour décrire l’histoire de la République populaire de Chine, des relations de coopération sino-africaine ; dans le dessein de réduire la distance entre e les peuples chinois et africains, de renforcer la compréhension la compréhension mutuelle, et de faire en sorte que l’amitié soit profondément enracinée dans le cœur des peuples de tous les pays.

Elle a en outre estimé que les thématiques abordées tout au long de ces assises, portant entre autres sur le « Développement des médias », « Les conditions nationales de développement de la Chine », développées par les experts, ont constitué une plus-value pour les journalistes, qui sont désormais nantis de connaissances tridimensionnelles sur la Chine.

Fang Fen a fait remarquer qu’au cours des dernières années, la chine a été grandement touchée par le développement de nouvelles technologies, et l’influence de l’intelligence artificielle, des méga données et des médias sociaux ne cessent de s’étendre, ce qui oblige les acteurs du secteur à faire d’épreuve d’ouverture à adhérer au professionnalisme, à apprendre et à innover.

Pour elle, le Centre d’éducation et de formation, continuera à mener de telles activités d’échange médiatique international et va œuvrer en synergie avec les pays africains, dans le dessein de construire un pont entre les cultures, une plateforme d’échange et d’apprentissage mutuel, appelant de ce fait à l’implication des participants de cette formation, à poursuivre l’amitié partager le développement.

De son côté, le Rédacteur en Chef du Journal « Les Dépêches de Brazzaville » Guy Gervais Kitina, représentant des journalistes francophones en formation en Chine, a souligné que deux semaines durant, les différentes conférences ont sans doute permis de mieux cerner les contours de la coopération sino-africaine et des objectifs prônés par l’initiative « La Ceinture et la route » du Président Chinois Xi Jinping  pour lesquels, les journalistes sont appelés à vulgariser par les écrits, émissions télévisées et radiophoniques.

Cette meilleure appropriation de la coopération Chine-Afrique devrait également permettre, dans une certaine mesure, d’amener les gouvernants à repenser de nouveaux modèles de développement auxquels aspirent les populations, a-t-il ajouté.

« Il nous faut à l’évidence être, comme nous l’enseigne notre métier, des éveilleurs des consciences pour un changement des mentalités en faisant la promotion de l’adage chinois Chasser les tigres et balayer les mouches », a renchéri Guy Gervais Kitina.

L’objectif étant d’apporter la contribution de chacun dans la longue marche vers le développement et aux vertus du travail sans lesquelles il est difficile voire même impossible de faire un bond en avant. C’est donc ici le lieu d’avoir à l’esprit la responsabilité sociale qui incombe aux différents organes de presse, ainsi qu’aux professionnels des médias, a-t-il indiqué.

Le séminaire a été sanctionné par la remise des certificats de participation à 37 journalistes issus des 11 pays francophones africains.