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Les leaders des associations des jeunes sensibilisés aux violences en milieu scolaire

Le secrétaire Exécutif permanent du Conseil consultatif de la jeunesse (CCJ), Prince Michrist Kaba Mboko a indiqué le 10 novembre à Brazzaville que, les leaders des associations de jeunesse et des personnes vivant avec handicap devraient servir de passerelle à leurs communautés respectives, afin de réduire les cas de violences de genre  en milieu scolaire, réduire les contaminations au VIH Sida et aux Infections sexuellement transmissibles IST dans l’univers des jeunes.

« Je vous invite à capitaliser les acquis de cet atelier de renforcement de capacité des leaders des associations de jeunesse et des personnes vivant avec handicap afin de relier au sein de vos associations toutes ces connaissances qui assurément servirons utilement pour la prospérité », a dit le secrétaire exécutif permanent du CCJ, Prince Michrist Kaba Mboko à la clôture du séminaire de sensibilisation des leaders des associations des jeunes  aux violences en milieu scolaire.

La responsable du Collectif Liloba, Gustavine  Louzolo a relevé la nécessité d’aller sensibiliser à son tour  la communauté des jeunes qu’elle a à sa charge « Nous avons eu des arguments nécessaires  à transmettre à la jeunesse parce que ce sont  là des sujets tabous qui ne sont pas abordés dans nos familles. Nous sommes appelés à être des points focaux en milieu scolaire .Nous avons   appris  et nous allons transmettre à la base des connaissances acquises afin d’améliorer la mentalité des jeunes », a-t-elle fait savoir.

D’après l’Organisation des Nation Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), les résultats de l’étude sur les violence de genre en milieu scolaire en République du Congo financé par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) ont montré que les violences se répartissent comme suit :73,8 % pour les violences verbales  voire psychologique ;  37,4 % pour les violences physiques ; 33 % pour les violences économiques ; 31 % pour les violences sexuelles et 12,4 % pour les violences en ligne.