Les magistrats de Tchiamba-Nzassi s’entassent dans des bureaux faute d’espace
Les magistrats qui travaillent au tribunal d’instance de Tchiamba-Nzassi, évoluent dans des conditions déplorables, à cause de l’étroitesse des bureaux et des locaux, constituent une épine sous les pieds du personnel du ministère de la Justice. Les personnes de passage dans cette localité frontalière se posent la question de savoir comment se tiennent les audiences dans cette pièce restreinte.
C’est dans une salle exigüe que les magistrats au tribunal d’instance de Tchiamba-Nzassi évoluent depuis octobre 2019. Jadis locataire pendant plusieurs années dans un local privé et pour non-respect du contrat de bail, ce tribunal s’est vu déloger. Le tribunal d’instance de Tchiamba-Nzassi squatte depuis 2019 un local public de la localité.
Faute de salles appropriées, les audiences se tiennent ici au bureau de la présidente du tribunal dans des conditions épouvantables à la limite. Les présences des avocats, des justiciables, témoins et autres dans cette salle d’audience pourraient davantage être difficile à supporter le long des procès et gêner la communication. Pendant les audiences, le bâtiment est presque envahi. Le pire survient en saisons de pluies.
« C’est aberrant de voir en ce 21ᵉ siècle que les congolais vivent ces genres de spectacles. La sous-préfecture de Tchiamba-Nzassi est une localité qui a un sous sol riche et abrite plusieurs sociétés pétrolières. Voyez-vous, en cas de pluie, on ne peut même pas s’abriter. Et dans quelles conditions travaillent ces fonctionnaires de l’État ? C’est vraiment triste pour notre localité », s’est indigné Arsène Tchiloemba, un habitant de Tchiamba-Nzassi.
Cet habitant de la sous préfecture de Tchiamba-Nzassi a sollicité l’intervention des pouvoirs publics, pour la construction d’un bâtiment digne de ce nom pour une justice équitable, dans cette localité.
Le sujet étant sensible pour les occupants des lieux, aucun magistrat n’a voulu donc se prêter aux questions des reporters de Vox. En quittant les lieux, un occupant qui a requis l’anonymat a signifié que la paillotte, présente dans la cours de ce tribunal sera réhabilitée, pour abriter les audiences publiques en attendant que cette localité soit dotée d’un bâtiment digne.