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Les maraîchers de Pointe-Noire sollicitent de meilleures conditions de travail

Les maraîchers qui alimentent les marchés de Pointe-Noire en légumes et autres aliments frais, sollicitent l’aide des pouvoirs publics pour alléger leurs pénibles conditions de travail. 

Les maraîchers de Pointe-Noire disposent de très peu d’espaces pour faire leurs cultures. Ils sont constamment victimes des expropriations de la part de l’Etat qui vend souvent les terrains où ils exercent aux plus offrants. Cette insécurité foncière a également une incidence sur la production alimentaire. De cette baisse découle la surenchère des produits agricoles sur les marchés. A cela s’ajoute l’arrivée de la saison de pluies qui inonde les plantations.

« Avec les expropriations des maraîchers, nous avons des problèmes pour nous ravitailler en produits agricoles. Nous allons dans des quartiers éloignés pour avoir la marchandise, alors que nous nous ravitaillions en ville. La planche d’oseille par exemple, auprès des maraîchers, est vendue à 4000 ou 5.000 francs CFA. S’il y a la rareté, elle est se négocie à 8.000 francs CFA. Nous vendons bien les légumes  pendant la saison sèche », explique une vendeuse au marché de Tchimbamba, dans le 6ème arrondissement Ngoyo.

Dans les différents marchés de Pointe-Noire, les légumes sont bien visibles sur les tables. Les consommateurs affirment que les prix sont à la portée de toutes les bourses. La seule inquiétude est que si rien n’est fait pour arrêter l’expropriation, les maraîchers n’auront plus de surface et la situation des légumes sera bien critique dans les marchés.