Les opérateurs économiques toujours en attente des paiements

Le président de la plateforme des syndicaux patronaux du Congo, El Hadj Djibril Abdoulaye Bopaka a indiqué le 15 octobre à Brazzaville que la rencontre avec les opérateurs économiques était une opportunité de donner des détails sur la situation des 300 milliards de Francs CFA qui, selon le gouvernement, relancera le secteur économique. 

« Il faut préciser que les 300 milliards de Francs CFA, ne sont pas destinés au règlement de la dette commerciale de l’ensemble des opérateurs économiques, mais, aux créances de la dette des opérateurs au niveau des Bank », a fait savoir El Hadj Djibril Abdoulaye Bopaka lors des échanges sur le mécanisme de négociation pour l’apurement de la dette intérieure commerciale avec les opérateurs économiques.

« Ne penser qu’aux opérateurs économiques évoluant au niveau des banques, ne nous permet pas de relancer les activités économiques. Il faut que l’État congolais regarde la question de l’ensemble des opérateurs économiques quel que soit le montant pour la relance économique », a-t-il poursuivi.

El Hadj Djibril Abdoulaye Bopaka a également dénoncé la mauvaise foi des autorités pour la non-considération à leur égard « les banques du Congo ont créé un groupement d’intérêt économique et ils ont mis en place un réseau appelé le Club de Brazzaville, alors que nous les organisations nationaux ne sont pas associés dans ce réseau. Aujourd’hui l’État fait croire aux populations que les 300 milliards sont pour relancer l’économie, alors qu’ils offrent l’opportunité au secteur bancaire de relancer son économie », a-t-il déploré.

Il était prévu une ligne de 247 milliards pour le paiement de la dette intérieure commerciale, et ceux, en deux tranches, mais aujourd’hui rien a été versé de la part du gouvernement, a-t-il ajouté.

Pour mettre en lumière cette situation de paiement de la dette commerciale pour l’ensemble des opérateurs économique, la plateforme syndicale patronale compte échanger le vendredi 16 octobre le Club de Brazzaville pour soumettre leurs doléances.