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Les parlementaires adoptent une nouvelle loi contre la corruption  

Le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones Aimé Ange Wilfrid Bininga a indiqué, le  24 janvier à Brazzaville que le parlement devrait examiner et adopter la loi sur la prévention, la lutte contre la corruption et les infractions assimilées pour que le Congo se dote d’un cadre juridique performant capable de mettre fin à la corruption, la concussion et la fraude.

« Il est de notre devoir d’être en harmonie avec les instruments juridiques internationaux, auxquels notre pays est un Etat-partie au niveau international, communautaire et régional », a fait savoir Aimé Ange Wilfrid Bininga lors de la plénière au Parlement.

Point par point, Aimé Ange Wilfrid Bininga a énuméré les réformes qui devraient amender cet arsenal juridique mis en vigueur, depuis le 22 septembre 2009. Il s’agit des dispositions de prévention de la corruption et les infractions assimilées ; les mécanismes appropriés de coopération internationale, de recouvrement des avoirs et d’échange d’informations qu’impose la transnationalisation de la corruption et des infractions assimilées. La participation de la société civile, des médias et du secteur éducatif à la prévention et à la lutte contre la corruption ; la protection des lanceurs d’alerte ; la collaboration entre les organismes nationaux intéressés, font partie également des dispositions de la loi relative à la prévention et la lutte contre la corruption.

Ces réformes approuvées à l’unanimité par l’Assemblée nationale et le Sénat viennent améliorer la loi du 22 septembre mise en vigueur depuis 12 ans, loi basée sur un code pénal, creuset même des incriminations et des infractions. Elle est relative aux textes déjà  formulés, à l’instar de la convention des Nations Unies contre la corruption de décembre 2003, de la convention de l’Union Africaine de juillet 2003 sur la prévention et la lutte contre la corruption, du règlement CEMAC du 11 avril 2016 portant prévention et répression de blanchissement des capitaux, du financement du terrorisme et de la prolifération des armes légères en Afrique centrale, a fait savoir le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones Aimé Ange Wilfrid Bininga.