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Les plateformes des enseignants réclament une commission interministérielle

Les membres du Comité national des enseignants prestataires du Congo (CNEPC) et ceux de la Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement (CDEPE) ont exigé  le 20 novembre à Brazzaville,  la tenue de la réunion interministérielle pour examiner leurs revendications. Au cas contraire, ils lanceront une grève illimitée sur toute l’étendue du territoire national à partir du lundi 6 décembre.

« Nous exigeons au gouvernement la tenue d’une commission interministérielle dans un délai bref afin d’apporter des solutions satisfaisantes à notre cahier de charge. Faute de quoi, nous serons obligés de décréter une grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire national à compter du lundi 6 décembre. », a dit le président du comité national des enseignants prestataires du Congo (CNEPC) Aristide Kelanou Makoumbou, dans la déclaration lue au cours de leur assemblée générale. Cette décision découle du constat fait de l’avancement des démarches de leur dossier d’intégration à la Fonction publique.

En effet, les responsables du comité national des enseignants prestataires du Congo (CNEPC) et ceux de la Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement (CDEPE) ont relevé le non-lieu d’une commission interministérielle entre la Primature, le ministère des Finances et les deux ministères de l’Enseignement général et technique ; l’abandon par le ministère des Finances du traitement des textes d’intégration des enseignants prestataires, finalistes et bénévoles dans le circuit d’approbation, le non-paiement régulier de la bourse des enseignants volontaires, l’arrêt du recensement biométrique et le manque d’une solution idoine aux enseignants prestataires, bénévoles et finalistes qui ont dépassé l’âge de 45 ans.

Au cours de leur assemblée générale, les responsables du comité national des enseignants prestataires du Congo (CNEPC) et ceux de la Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement (CDEPE) ont aussi jugé insuffisant le quota de recrutement de 1500 enseignants pour l’année 2022. « Comment va-t-on faire la répartition de ce quota sur toute l’étendue de la République. Pour parvenir à satisfaire tout le monde, il faut au moins un recrutement de plus de 3000 enseignants pour l’année 2022. Avec ce quota les enseignants ayant dépassé l’âge de 45 ans pourront ainsi s’y retrouver », a dit Gastère Koudissabaka, président de la CDEPE.

Les enseignants ont mis en garde tout mouvement qui oserait récupérer leurs revendications pour des raisons politiques.