Les points focaux du projet « Kobikisa » en formation à la gestion des plaintes
Le Coordonnateur du projet Mobikisa, Darius Mbou Essié, a indiqué le 5 septembre à Brazzaville que les plaintes et réclamation des parties prenantes permettront au projet « Kobikisa » de répondre aux attentes des celles-ci et de faciliter, au besoin, les interventions prévues par le projet, d’où l’importance de former les points focaux du projet.
« La gestion des plaintes est une pratique essentielle pour établir une bonne relation entre toutes les parties prenantes incluant les acteurs du projet, d’une part et les personnes affectées par le projet (PAP), les travailleurs, la population riveraine et les habitants, d’autre part. Cette démarche constitue un élément fondamental d’une approche de bonne gouvernance. La mise en place d’un mécanisme de gestion de plainte portant sur l’action du projet est une exigence liée à la gestion environnementale et sociale de celui-ci », a indiqué Darius Mbou Essié, à l’ouverture de l’atelier de formation des points focaux du projet « Kobikisa ».
Pour Darius Mbou Essié, les parties prenantes qui s’estiment négativement affectées par les interventions du projet pourraient être amenées à exprimer un avis sur le déroulement du projet. « Ces avis peuvent être exprimés sous forme de propositions, de préoccupations ou de plaintes. Indépendamment de la nature du grief retenu, Kobikisa se doit de réserver une suite aux préoccupations exprimées, de façon rapide et professionnelle. C’est à cela que seront formés les points focaux », a poursuivi le Coordonnateur du projet Kobikisa.
Le spécialiste en sauvegarde sociale, Alexis Vincent de Paul Boyoko a souligné pour sa part que le mécanisme de gestion des plaintes est une pratique qui consiste à recevoir les plaintes, les traiter et donner une réponse aux réclamations dans un délai raisonnable qui puisse satisfaire toutes les parties.
Les participants sont amenés à comprendre qu’ils doivent s’assurer que les préoccupations, plaintes ou doléances venant des communautés locales ou toute autre partie prenante, soient promptement écoutées, analysées, traitées dans le but de détecter les causes et prendre des actions correctives ou préventives, a-t-il fait savoir.
Proposé pour améliorer l’utilisation et la qualité des services reproductifs, maternels et infantiles en faveur des ménages vulnérables, le projet « Kobikisa », est financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 millions de dollars, soit 27 milliards de francs CFA.