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Les populations de Zanaga et Bambama sensibilisées sur la lutte contre la corruption dans le secteur forestier

La Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH) a récemment organisé à Zanaga et Bambama, dans la Lékoumou, deux débats communautaires sur les changements climatiques, le processus REDD+ et la lutte contre la corruption dans le secteur forestier.

« Je suis motivée de travailler pour le CAJAC-REDD+. Je serais capable dorénavant d’identifier, recenser et témoigner des cas de corruption et autres violations dans le secteur forestier et la REDD+ », a indiqué Caroline Lekoulediame, membre du CAJAC Zanaga.

A travers ces activités, la RPDH a vulgarisé le processus REDD+, en contribuant à améliorer la connaissance de ce processus et son appropriation par le public ; susciter une prise de conscience citoyenne dans le but d’inciter les populations à promouvoir la réduction des émissions des gaz à effets de serre ; amener les médias locaux à devenir des acteurs à part entière du débat sur la gestion responsable des forêts et la lutte contre la corruption dans le processus REDD+ ; vulgariser l’outil CAJAC au sein des communautés de Zanaga et Bambama pour les impliquer dans le suivi des cas de corruption dans la REDD+ ; amener les victimes et témoins des cas de corruption en matière forestière et REDD+ à déposer des requêtes au CAJAC; évaluer le degré de participation des communautés locales et populations autochtones dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre des plans d’aménagements des UFE ; suivre les activités des sociétés forestières et mener des activités de suivi des projets pilotes REDD+ dans lesdites localités. Ces débats ont permis aux communautés locales et populations autochtones de s’exprimer sur les conditions de vie dans leurs localités et dénoncer les présumés actes de corruption, de violations des droits de l’homme et droits d’usages auxquels elles sont victimes.

Une centaine de participants venus des deux localités ont pris part à ces débats communautaires notamment, les autorités locales, comités des villages, chefferies des quartiers, représentants des organisations de la société civile, représentants de l’administration publique, secteurs forestiers et judiciaires, groupements des femmes, des jeunes et des représentants des populations autochtones.

Ces débats, placés sous le thème : « Améliorer la gouvernance forestière et climatique à travers la promotion de la transparence et la lutte contre la corruption » a été organisés en partenariat avec Transparency International avec à l’appui financier de l’Agence française de développement (AFD).