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Les populations peu intéressées aux moustiquaires imprégnées

Dans l’objectif de lutter contre le paludisme, le gouvernement procède, depuis  début septembre, au dénombrement des ménages dans le but de leur distribuer des moustiquaires imprégnées. Ce, afin de lutter contre le paludisme qui constitue la première cause de mortalité au Congo. Mais, certains ménages refusent de se faire recenser, redoutant des moustiquaires qui seraient nocives à la santé.

Pour atteindre tous les ménages cibles, le ministère de la santé et de la population, grâce à l’appui de ses partenaires financiers, a déployé plusieurs agents dénombreurs sur l’ensemble du territoire national pour procéder au recensement de ces ménages. Au niveau de Brazzaville, ces agents en exercice ont été confrontés au refus de certains ménages qui n’entendent pas se faire enregistrer.

 « Dans certains arrondissements les agents ne sont pas les bienvenus. Beaucoup de ménages restent réticents. Selon le bruit qui court les rues et les réseaux sociaux, ces moustiquaires que nous allons mettre à la disposition de la population seraient empoisonnées. Par conséquent, l’un de nos agents a été victime d’une agression alors qu’il était en plein service », a révélé le superviseur du dénombrement de la campagne de lutte contre le paludisme, Auben Oyongo.

Face à ce malentendu, le directeur départemental de la santé de Brazzaville, Jean Claude Mobouse a exhorté les populations congolaises à ne pas se fier aux mauvaises publications véhiculées dans des réseaux sociaux au sujet des moustiquaires imprégnées. « Les moustiquaires qui seront distribuer sont de bonne qualité », a-t-il répliqué.

« Il serait impérieux que autorités prennent des mesures pour arrêt ce mensonge qui risquerait de porter préjudice à la phase de distribution de ces moustiquaires imprégnées. Ce refus persistant pourrait engendrer un danger permanent, mettant ainsi à l’abri, l’agent vecteur du paludisme », a-t-il ajouté.