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Les quatre policiers auteurs des violences sous le viaduc sont en procès

Le président de la cour d’appel de Brazzaville, Christian Oba a indiqué que, l’ouverture de l’audience criminelle avait à l’ordre du jour une seule affaire portant sur les actes de tortures produits sous le viaduc de Ngamakosso à Talangai perpétrés par des policiers.

« Quatre policiers aux grades de sergents, adjudants brigadiers chefs de troupe, responsables des différents postes de police et trois civiles dont un coiffeur, chauffeur, et mécanicien tous inculpés d’association de malfaiteurs pour avoir torturé et casser les jambes d’un bon nombre de jeunes en utilisant les objets non appropriés pour traiter les victimes à savoir : marteau, couteau et masse », a laissé entendre le président de la Cour d’appel à l’ouverture de la session criminelle.

« Ces actes de tortures sont condamnables   selon le droit pénal en son article 309 -310 » a précisé le président de la Cour d’appel de Brazzaville Christian Oba. De son côté Jean-Philippe Esseau, l’un des avocats des accusés a confié que «  le procès débute avec beaucoup d’interrogations, aujourd’hui il était question de faire une étude de la personnalité, le processus étant encore long, nous aurons l’occasion dans les jours avenir de développer à ce sujet ».

« L’arrestation des coupables nous soulage énormément, mais les actes de torture que nous avons subi, nous ont rendu infirme. De ce fait, nous sollicitons une prise en charge de l’Etat, afin de soulager nos familles démunies » a fait savoir l’une des victimes. Le réquisitoire du ministère public à cette audience criminelle fait état des coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort et l’infirmité non encore déterminée.  A l’ouverture de cette audience, les quatre agents de police ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Ce procès criminel s’étendra sur plusieurs jours, avant son le verdict