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Les travailleurs appellent la fonderie Bao à se conformer à la loi 

Une centaine de travailleurs de la fonderie Bao de Congo S.A. ne s’accorde plus avec les responsables de cette société installée à Vindoulou dans le département du Kouilou pour deux raisons : les visites médicales exigées au patronat et le versement de leur sécurité sociale. Exigences qui auraient permis à la direction de Bao de Congo S.A. de les licencier sans droits. 

Les travailleurs qui se sentent laissés dans leurs droits sur le plan sanitaire, condamnent la non prise en compte de leurs revendications tout en appelant les responsables de ladite société à prendre à cœur cette situation, en respectant la vie des agents et des riverains. « Plusieurs de nos collègues ont déjà perdu leur vie. D’autres par contre développent déjà les mêmes symptômes que ceux décédés. Il est vraiment triste de vivre de telles situations dans notre propre pays.

Certains employeurs qui viennent s’installer chez nous se croient tout permis et n’ont pour la plupart aucun respect pour des lois établies. Il est donc impérieux que les autorités compétentes agissent pour préserver la vie des travailleurs congolais », a souligné un agent qui a requis l’anonymat.

Les travailleurs de Bao de Congo S.A. connue pour le recyclage du fer sont désormais interdites d’y accéder parce qu’ils auraient exigé à leur responsable les visites médicales et le versement de leur sécurité sociale.

Cette crise qui perdure permet aux employés de la fonderie Bao d’entreprendre des démarches légales à l’inspection de travail et au tribunal.

L’équipe de reportage de Vox Tv qui voulait rencontrer les dirigeants de cette fonderie pour prendre leur version de fait, s’est vue verrouiller le portail d’accès par le vigile, sur instruction des responsables de de la fonderie. Les travailleurs qui sont déterminés d’aller jusqu’au bout dans leurs revendications sollicitent l’intervention des pouvoirs publics.