L’instauration d’une assurance pourra régler le conflit homme-faune à Mbono

Michel Eric Nzonzi Nkounkou, chef du secteur Est du parc National d’Odzala kokoua dans le district de Mbomo, dans le département de la Cuvette Ouest, souligne que pour gérer le conflit homme-faune avec les populations vivant dans la périphérie du parc, il a été mis en place, le système de protection des cultures et l’assurance dévastation de cultures.

Le conflit homme-éléphant est l’épineux problème qui se pose aux populations qui vivent à la périphérie du parc national d’Odzala -Kokoua dans le district de Mbomo, dans le département de la Cuvette Ouest. Les éléphants du parc national d’Odzala Kokoua font des nombreuses incursions dans les plantations des populations dévastant toutes les cultures.

Les populations indiquent que les éléphants étaient devenus comme des animaux domestiques. « Il ne manque que nous leur donnions des noms. Ils nous envahissent au quotient. Nous ne pouvons plus aller au champ et nous ne pouvons plus rien tirer de nos champs, car ils détruisent tout », soutient un sage de la localité.

Devant cette situation, affirme Michel Eric Nzonzi Nkounkou, les gestionnaires du parc national d’Odzala Kokoua ont mis en place le système de protection des cultures et l’assurance dévastation de cultures. « Avec ces deux systèmes nous pallions donc à ce problème récurrent à Mbomo», poursuit-il.

« Les populations dès le départ doivent, avant d’ensemencer leurs plantations, s’inscrire, au département volet communautaire, à l’assurance dévastation. Puis les équipes du parc vont mesurer les plantations », explique Michel Eric Nzonzi Nkounkou.

Quand les cultures arrivent à maturité et que les éléphants les ont dévastées, notifie-t-il, les équipes font l’évaluation des dégâts. « Des dégâts qui atteignent 25 % permettent aux propriétaires de bénéficier de cette assurance dévastation de culture », conclu t-il.

Bien que ce dispositif existe, mais la majorité des populations ne sont pas informées de son existence, puisqu’à chaque dégât causé par les éléphants, elles attendent le dédommagement qui viendrait des autorités étatiques.