L’intersyndical revendique des nominations aux postes vacants à l’UNMG
L’intersyndical de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) présidé par Jean Didier Mbelé a exigé, le 3 novembre à Brazzaville auprès du gouvernement, la nomination de certains dirigeants aux postes vacants au sein de cet établissement d’enseignement supérieur, dans les plus brefs délais, afin de pallier au dysfonctionnement scientifique, administratif et financier auquel est confronté cette alma mater.
Dans une déclaration, l’intersyndical de l’université Marien Ngouabi a demandé la nomination du vice-président chargé de la recherche et de la coopération, du secrétaire général de l’Université Marien Ngouabi, du doyen de la Faculté des sciences de la santé (FSSA) et du directeur de l’École nationale supérieure polytechnique (ENSP).
Le collège intersyndical de l’Université Marien Ngouabi a également plaidé pour l’octroi d’un budget qui prenne en compte l’ensemble des besoins de cette université publique, au titre de l’année 2024 et la signature du deuxième protocole d’accord déposé sur la table du gouvernement depuis une année, en vue de résoudre l’épineux problème de la dette sociale à l’université Marien Ngouabi.
Au nombre des doléances figure aussi, le paiement des heures des vacataires et des heures diverses dues, le respect de la concomitance dans le paiement des salaires des agents de l’université avec ceux de la fonction publique, ainsi que le paiement par État de la contribution du gouvernement au Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), afin de permettre la délivrance des documents du CAMES aux enseignants congolais a aussi figuré parmi les doléances émises par l’intersyndical.
Le collège de l’intersyndical de l’université Marien Ngouabi a sollicité du gouvernement un apport conséquent à leurs multiples préoccupations, auquel cas il se réserve le droit de prendre ses responsabilités et de recourir à ses mécanismes habituels, a conclu le porte-parole de l’intersyndical, Célestin Niama.
