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L’occupation des espaces publics reste un problème à Brazzaville

La spoliation du domaine public est mise dans plus d’un quartier de Brazzaville où la population fait de la réglementation en matière de l’emprise de l’Etat, en squattant à leur guise des zones interdites d’habitations. 

Le phénomène de l’occupation des espaces publics prend de l’ampleur à Brazzaville. Les chaussées et les avenues sont exploitées par les populations à des fins commerciales, soit pour la construction des maisons et restaurants. Sous le pont de la corniche, et le long de la voie ferrée, les maisons pilules comme des champignons, ou transformées en des lieux d’activités lucratives sous le regard distrait des pouvoirs publics. Cette situation observée dans les différents quartiers de la ville capitale laisse perplexe certaines personnes qui s’interrogent sur l’implication de l’Etat dans la mise en œuvre des textes fonciers

« Aujourd’hui, il est rare de voir des trottoirs vides, sans pour autant qu’ils ne soient envahis par les commerces, ou par des constructions anarchiques dans les zones à risque. En principe la zone de la voie ferrée est une zone qui ne devrait pas être habitée ou occupée. Malheureusement aux plateaux des 15 ans, les maisons sont construites à quelques mettre près des rails, pourtant la loi foncière interdit la construit des habitations dans ce genre d’endroit, soit en cas de construction, une distance de 10 mètre doit être observé entre la parcelle et le chemin de fer », a évoqué Baudry Epari, habitant des plateaux de 15 ans

Selon Jean Pierre Boukaka un autre habitant estime que c’est à l’état qu’incombe la responsabilité d’établir des lois et de les faire appliquer « Tous ceux qui ne respectent pas les normes devraient déguerpir pour permettre la libre circulation du train, parce que c’est un danger pour les personnes qui vivent à quelques mètres près de la voie ferrée », fait-il savoir.

 Par ailleurs certains tenanciers rencontrés qui occupent les espaces publics affirment avoir l’autorisation d’exercer leurs activités, en obtempérant aux mesures édictées par les pouvoirs publics.  « J’occupe cet espace public depuis 2016, sous l’autorisation  de la marie,  la chambre de commerce et du ministère du tourisme. Et  je paye les droits pour exercer », souligne un gérant d’un restaurant  et débit de boissons au centre-ville.

A en croire une source sure de la mairie, les autorisations d’occuper les espaces publics sont délivrées pour les particuliers, ils s’obtiennent après de procédure administrative et n’excèdent pas 12 mois. Pour les récalcitrants, les autorités entendent utiliser la force pour les déguerpir parce qu’un l’espace public ne peut  occuper le domaine public sans une autorisation préalable.