L’OCDH appelle au respect des droits des communautés locales et autochtones
L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) a lancé le 3 octobre à Brazzaville, un appel au respect des droits des communautés locales et autochtones riveraines des exploitations forestières. Cet appel a été lancé à l’ouverture d’un atelier national sur l’information et la sensibilisation des autorités administratives et administrations impliquées dans la gestion des ressources naturelles qui prend fin ce 4 octobre.
« En défendant et promouvant les droits substantiels des communautés locales et populations autochtones, les défenseurs des droits humains et de l’environnement s’exposent à des intimidations, violences et autres graves violations » a indiqué le directeur exécutif de l’OCDH, Trésor Nzila.
L’exploitation des ressources naturelles occupe une place importante dans la stratégie de développement en République du Congo, de nombreuses vies humaines dépendent aussi de ces ressources. Cet atelier facilitera le bien être de la population et sera un espace de dialogue et d’échange.
Face au non-respect de la gestion des ressources naturelles, l’OCDH a recommandé le plus tôt des possible les réformes, car les communautés locales et autochtones qui sont des détenteurs des droits, à l’instar des droits fonciers coutumiers, continuent à être confrontées à d’importants défi, et dans certains cas leur situation a empiré.
« Par cette rencontre, nous voudrions attirer l’attention des autorités administratives, les conseillers départementaux et les responsables des administrations impliquées dans les questions des ressources naturelles, sur la nécessité d’œuvrer pour une jouissance effective des droits par nos communautés locales et autochtones », a laissé entendre Trésor Nzila.
Pour le coordonnateur sous régional du projet VERDIR, Appolin Kouagne, cet atelier contribue à l’objectif essentiel du projet VERDIR qui est simplement de s’assurer qu’aucune des populations n’ai laissé au bord de la route dans l’initiative du développement.
« Les autorités administratives et tous les fonctionnaires impliqués dans la gestion des ressources naturelles ont donc pour mission de promouvoir et de mettre en œuvre ces droits .Ces objectifs rassurent qu’à la fin de ce séminaire les différentes autorités administratives et fonctionnaires ici présents auront acquis plus de compétence dans ce domaine » , a signifié le directeur de Cabinet du ministre de la justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, François Kimpoutou .
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet « VERDIR, le respect des droits de l’Homme dans le bassin du Congo », financé par l’Union européenne avec un montant d’environ 665 millions de francs CFA et implique quatre pays, à savoir le Cameroun, le Gabon, la RCA et la République du Congo.