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L’OCDH condamne l’attaque des bus dans le Pool

Le directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH), Trésor Nzila Kendet a condamné dans un communiqué publié le 1er juin à Brazzaville une récente agression des civils dans le département du Pool, réitérant par ailleurs son appel à une « solution pacifique ». Il s’agit d’une attaque de trois bus ayant fait deux victimes.

L’OCDH confirme que des civils à bord de ces bus ont été pris en otage, tabassés, dépossédés de leurs biens de valeurs et que par ailleurs deux agents de la force publique ont été tués. « L’OCDH condamne les violences d’où qu’elles viennent contre les populations civiles et rappelle que les auteurs des abus contre des civils et des violations des droits de l’Homme dans le département du Pool devront rendre des comptes », peut-on lire dans le communiqué de cette organisation dont copie est parvenue le 2 juin à Vox Congo.

Dans la matinée du 26 mai, trois bus de transport passagers et marchandises appartenant aux sociétés « Océan du Nord » et « Trans route Congo », avaient été attaqués à la hauteur de Ngamanzambala dans le Pool, alors qu’ils reliaient Brazzaville à Pointe-Noire. Les assaillants, identifiés par les passagers comme Ninjas-Nsiloulou du pasteur Ntumi, avaient froidement assassiné deux agents de la force publique, un Commandant et un Sergent, tous deux en civil, avant de dépouiller les passagers de leurs biens de valeur. Les trois bus ont ensuite été brûlés au bord de la RN1.

Pour Trésor Nzila Kendet, ces violences doivent cesser dans le département du Pool, afin de permettre la libre circulation des personnes et des biens. Le directeur exécutif de cette organisation des droits de l’Homme a réitéré son appel à trouver une solution pacifique à la crise du Pool.

« Les autorités congolaises persistent dans le choix sans issue durable du recours à la force militaire (des armes) pour résoudre cette fameuse crise dite du Pool. L’OCDH insiste sur l’urgence d’une solution pacifique et appelle les protagonistes de s’abstenir de tout acte de violence contre les populations civiles », a affirmé l’organisation.

Au cours d’une conférence de presse tenue le 24 mai dernier à Brazzaville, le directeur exécutif de l’OCDH avait déclaré que la solution à la crise du Pool « n’était pas militaire ». Il avait à cette occasion appelé les autorités à ouvrir « dans l’immédiat et sans prétexte » un dialogue inclusif sur cette question.