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L’OMT évalue l’impact de la Covid-19 dans les pays d’Afrique

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault a souligné le 8 juin à Brazzaville que la 63e réunion de la commission de l’Organisation mondiale du tourisme pour l’Afrique permettra de jeter un regard collectif sur l’impact de la Covid-19 sur le secteur du tourisme et dégager les grandes recommandations pour le processus du redressement de ce secteur en Afrique.

«Si nous parlons aujourd’hui des enjeux du redressement et de la relance du secteur touristique en Afrique, c’est que dans chacun de nos Etats, les mesures pour stopper la propagation de la pandémie du coronavirus ont très lourdement impacté ce secteur. Dans le cas de la République du Congo, ce sont 8.739 emplois directs au secteur formel qui ont été supprimés.», a déclaré Arlette Soudan Nonault lors de la 63e réunion de la commission de l’OMT pour l’Afrique.

Selon Soudan Nonault, la cessation des activités a occasionné des pertes financières mensuelles estimées à 430 millions de dollars pour le secteur touristique dans l’ensemble des pays qui composent la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale. «D’où la nécessité d’agir rapidement pour suspendre temporairement  le remboursement des échéances bancaires et d’autres microcrédits, le paiement des charges sociales patronales et fiscales, la réduction des charges fiscales », a-t-elle dit.

La ministre du Tourisme et de l’environnement a proposé que les décideurs devraient réaffirmer l’engagement politique des Etats en faveur du tourisme en réadaptant les sites et les établissements touristiques aux nouvelles normes sanitaires lesquelles doivent prendre comptent le mode de vie local et réadapter la planification touristique en élaborant une meilleure adéquation pour soutenir et consolider les marchés de proximités.

« Conscient des difficultés actuelles, le Congo  souhaite rassurer et créer un climat de confiance avec les  visiteurs en travaillant dans la mise en œuvre d’un label qui sera identique à toute l’Afrique ou plus  spécifique à chaque sous  zone, dans le but d’accompagner les professionnels du tourisme dans la mobilisation des nouvelles ressources », a conclu Arlette Soudan Nonault.