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L’OPEP entend contribuer au développement de l’industrie pétrolière du Congo

Le Secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Mohammed Barkindo a indiqué le 25 août à Pointe-noire, que la présidence du Congo à la tête de son organisation en 2022 sera aussi celle de toute l’Afrique.

« Le Congo qui va assurer la présidence de l’OPEP en 2022, nous sommes heureux de soutenir cette initiative et nous saluons les relations entre le Congo et notre organisation », a précisé Mohammed Barkindo, lors de la réunion avec les sociétés pétrolières,

Mohammed Barkindo a salué l’esprit panafricain du président Denis Sassou Nguesso qui a permis l’adhésion du Congo à l’OPEP en 2018.

Le secrétaire général de l’OPEP s’est dit satisfait de constater que les sociétés pétrolières continuent d’investir au Congo pour rendre l’énergie accessible à tous. Mohammed Barkindo s’est engagé pour que le continent africain tienne les engagements des objectifs du développement durable qui permettent l’accès à l’énergie. « Le futur du secteur pétrolier demeure très prometteur, les hydrocarbures continueront à demeurer la source principale pour les énergies du futur, car elles vont contribuer pour environ 53% du panier énergétique d’ici à 2045 », a ajouté Mohammed Barkindo.

Selon lui, plus de 600 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité malgré les ressources considérables du continent. « En termes d’accès au fuel domestique, la situation est encore précaire. La pauvreté énergétique est le revers de la médaille du changement climatique. Nous insisterons également pour défendre les problèmes liés aux changements climatiques », a conclu Mohammed Barkindo.

Le ministre des hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua pour sa part a fait savoir que l’OPEP était de plus en plus africaine puisque sur 11 membres permanents, 7 sont africains. « Cela est la preuve de la conviction de cet organe du rôle que l’Afrique doit jouer en ce qui concerne l’énergie pétrolière », a-t-il dit.

Il a aussi souhaité que l’énergie moderne durable soit accessible à tous les Congolais. Pour lui, le gaz devrait contribuer à l’autonomie totale en matière d’électricité d’un pays et pourquoi pas à des capacités d’exportation à condition que leurs exportations deviennent le fruit d’un dialogue entre tous les producteurs et aussi entre les producteurs et les consommateurs.