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L’opposition plaide pour la libération de leurs collègues

L’un des présidents du collectif des partis de l’opposition congolaise, Christophe Moukouéké a indiqué le 17 août à Brazzaville, au cours d’une déclaration conjointe avec la fédération de l’opposition congolaise, qu’ils s’attendaient à l’annonce de la libération de certains prisonniers politiques lors du message du président de la République à l’occasion des festivités de l’indépendance.

Pour Christophe Moukouéké, la date du 15 août est historique et sacrée. Elle rappelle la longue lutte des pères géniteurs pour l’accession à l’indépendance du Congo. Elle était donc une aubaine pour le Chef de l’Etat de permettre la réconciliation nationale.

L’orateur a estimé qu’il était utile pour le premier magistrat de saisir cette opportunité pour accorder la grâce présidentielle à certains prisonniers politiques.

Intervenant à cette rencontre, la présidente de la fédération de l’opposition, Claudine Munari a relevé qu’ils allaient faire de leur mieux pour que les hommes politiques détenus, soient libérés.

Claudine Munari a estimé qu’aucune raison ne peut justifier la détention du général Jean marie Michel Mokoko, André Okombi Salissa, Paulin Makaya, Jacques Banangandzala.

Les deux principales composantes de l’opposition congolaise appellent à la tenue consensuelle d’un dialogue politique inclusif avec la facilitation de la communauté internationale. « C’est la seule et unique solution pacifique de sortie de crise », ont-elles conclu.