L’UDH-YUKI suspend son 1er vice-président pour trahison
Le bureau politique de l’Union des Démocrates Humanistes-Yuki a suspendu le 26 janvier à Brazzaville son 1er vice-président Pascal Ngouanou pour haute trahison, d’engager le parti sans avoir reçu mandat.
Dans une déclaration, le bureau politique de l’Union des démocrates humanistes (UDH-YUKI) a mis en exergue plusieurs greffes reprochés à son premier vice-président Pascal Ngouanou, parmi lesquelles la constitution d’un courant de nuisance permanente ; tenue des propos sectaires et identitaires lors des descentes dans les arrondissements de Brazzaville, ce qui est contraire à la loi numéro 20 du 12 mai 2017 portant condition de création des partis politiques en ses articles 4 et 5 ; les dérives totalitaires matérialisées par la prise personnelle de l’acte 032 du parti dévolu à la Commission nationale d’investiture.
Se fondant sur ces bavures, le bureau politique de l’UDH-YUKI a décidé outre la suspension de son 1er vice-président, l’interpellation des militants qui se sont rendus complices ; la mise en place du comité d’organisation de la convention nationale du parti ; la convocation d’une réunion d’information et de concertation avec les responsables des structures intermédiaires et des fédérations dans les plus brefs délais.
Le secrétaire général adjoint de l’UDH-YUKI Gaston Malanda, a relevé que « dans le fonctionnement de notre parti qui malheureusement dans ses textes fondamentaux n’a pas envisagé dans ses statuts, le cas de décès de son président. Cette omission statutaire avait été mise en évidence dès juillet 2021 par 2/3 des membres du bureau politique qui avaient alors exigé selon les dispositions des articles 39 et 40 du règlement intérieur du parti, la tenue d’une réunion extraordinaire du bureau politique aux fins de trouver de manière consensuelle une solution alternative pour combler ce vide et permettre un bon fonctionnement du parti durant la période de deuil et bien au-delà ».
