L’UIT planche sur les stratégies numériques en faveur de l’Afrique

Le représentant de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Martin Adolph a indiqué le 7 février à Kintelé, dans le département du Pool que, les travaux du groupe régional de la commission d’études 3 de l’UIT pour l’Afrique permettront de mettre en œuvre les stratégies pour la période 2024-2027. 

« Les travaux de la commission d’études 3 de l’UIT que nous engageons permettront de déboucher sur deux principaux buts stratégiques à savoir la connectivité universelle afin de favoriser l’accès universelle à un coût abordable à des technologies d’informations et de la communication TIC de qualité. Et, celui de la transformation numérique globale qui vise à encourager une utilisation équitable et inclusive des TIC pour mobiliser les individus et les sociétés en faveur du développement durable », a-t-il fait savoir à l’ouverture des travaux du groupe régional de la commission d’études 3 de l’UIT pour l’Afrique.

Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE), Louis-Marc Sakala a relevé la nécessité de connecter le continent en vue de son essor socio-économique et de son intégration économique régionale. « S’il est admis que notre secteur s’inscrit comme catalyseur de la croissance économique. Il nous faut trouver les moyens de dégager de bonnes d’orientations et de continuer sans relâche à connecter le continent », a-t-il souligné.

Ouvrant ces travaux, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo a plaidé pour la révision des modèles des systèmes de régulation actuels. « L’évidence des technologies numériques et leur caractère innovant a révolutionné notre cadre de vie, nos systèmes d’apprentissage et notre environnement face auquel il est urgent, d’une part de repenser tous nos systèmes de régulation et d’autre part d’apporter des réponses aux besoins de nos populations en service financier mobile et l’itinérance internationale », a-t-il déclaré.

Les experts de plusieurs pays présents à ces travaux vont examiner spécifiquement la tarification et la comptabilité des réseaux de nouvelles générations « NGN « , la connectivité internet internationale, y compris l’échange internet protocole « IP », les points d’échange de trafic régionaux et le coût de la fourniture de services, les services financiers et mobiles, impact économique des plateformes de vidéos à la demande « OTT  » et l’identification du marché.

Les travaux du groupe régional de la commission d’études 3 de l’UIT pour l’Afrique vont se poursuivre jusqu’au 9 février.