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L’UPADS demande la lumière sur l’agression des journalistes

Le secrétariat national de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), conduit par le premier secrétaire, Pascal Tsaty Mabiala, a demandé, le 1er décembre à Brazzaville, au gouvernement d’ouvrir une enquête impartiale pour que la réparation soit faite en rapport avec l’agression des journalistes et la destruction ou la confiscation de leurs matériels de travail.

Pascal Tsaty Mabiala a demandé au gouvernement d’œuvrer pour la promotion des droits de l’homme et la garantie des libertés fondamentales. Profitant de cette occasion, il lui a aussi rappelé que la politique de deux poids deux mesures qu’il applique au sujet de l’interprétation de la loi sur les manifestations publiques constitue une entorse à la démocratie.

« Il est de notoriété publique que les partis ou groupements politiques de la majorité au pouvoir ont toujours tenu, sans être inquiétés, des marches de soutien au président de la République. L’autorisation préfectorale ayant souvent été facilitée », a indiqué Pascal Tsaty Mabiala.

Pour Pascal Tsaty Mabiala, les récents événements à Brazzaville démontrent que la volonté de bâtir une nation respectueuse des libertés fondamentales n’est pas toujours présente dans la conscience nationale.  « En témoigne la répression de la marche pacifique organisée par certains responsables de l’opposition, le 27 novembre et la dispersion violente des journalistes conviés à la couverture médiatique de la conférence de presse qu’ont voulu organiser les avocats d’André Okombi Salissa, le 30 novembre », a-t-il précisé.

« Ces méthodes ternissent l’image de notre pays déjà confronté à une crise que le gouvernement peine à résorber », a conclu Pascal Tsaty Mabiala.