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Aucun lycéen tué par balle à Pointe-Noire, selon Collinet Makosso

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso a démenti  le 11 mars au cours d’un point de presse tenu à Pointe-Noire la mort de cinq lycéens à la suite d’une violente répression des éléments de la police. Plusieurs internautes avaient, en effet, publié sur les réseaux sociaux, une nouvelle faisant état de la mort par balle lors d’un affrontement survenu le 6 mars dans la ville océane entre les élèves du lycée technique Poaty Bernard et ceux du lycée d’enseignement général Victor Augagneur.

Le ministre Makosso a  fait savoir que sur les 59 manifestants amenés à l’hôpital, 56 avaient été libérés le même jour et les trois autres qui présentaient des complications d’asthme ont été retenus à l’hôpital toute la journée jusqu’à y passer la nuit pour n’être libérés que le lendemain.

A cette occasion,  le ministre Makosso a  confirmé qu’ «il n’y a donc pas eu de morts, comme l’ont publié certains citoyens sur les réseaux sociaux, afin de ternir l’image du pays».

En dépit  d’efforts fournis par le gouvernement pour redorer l’image de l’école, il y a certains Congolais qui ont pris l’option de détruire le pays, en faisant de fausses propagandes et en donnant de fausses nouvelles sur le pays, et de dramatiser des faits bénins en faisant croire à l’extérieur du pays que rien ne marche », a -t-il déploré.

Pour Anatole Collinet Makosso, à force de vouloir faire croire que rien ne marche, ils distillent des informations dangereuses qui compromettent l’avenir de l’école, étant donné que les réseaux sociaux et les chaines de télévision sont vus à travers le monde.

Au sortir de l’hôpital, après avoir visité les 59 élèves, le ministre a eu une séance de travail avec l’ensemble de la force publique de Pointe-Noire pour coordonner les mécanismes d’intervention et mieux gérer ce genre de situation. A cet effet, le ministre et la police ont restitué le périmètre d’intervention de la force publique et ont établi les circonstances qui peuvent les amener à opérer dans l’enceinte d’un établissement scolaire.

Pour le ministre Makosso, il faut que les dispositions de sécurité soient maintenues aux alentours des établissements scolaires pour dissuader les jeunes qui ne sont pas des lycéens, mais qui portent des tenues pour venir semer le désordre. «Ce que nous subissons dans la plupart des cas, ce sont des violences en dehors des écoles, et qui s’étendent dans l’enceinte des établissements scolaires», a-t-il fait comprendre.

L’incivisme dans les établissements publics a appris des proportions très inquiétantes ces dernières années dans le pays. Le cas le plus récent fut  l’assassinat  le 16 janvier à Brazzaville, d’un élève de Terminale au lycée Antonio Agostino Neto, situé à Talangaï, tué le jour même où il déposait ses dossiers d’examens.