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Les magistrats nécessitent une formation continue

Le directeur de cabinet du ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples  autochtones, Michel Mvouo a indiqué le 24 novembre à Brazzaville, à la clôture de la 3ème session de formation des magistrats que la formation continue constituait une exigence pour les magistrats et un choix délibéré du ministère au nom des valeurs universelles de la justice.

Pour Michel Mvouo, l’idée est celle de soutenir le renforcement des capacités opérationnelles des magistrats congolais. Une façon de mener un combat contre l’immobilisme des connaissances reçues lors des formations initiales.

Il a rassuré les magistrats-formateurs que les recommandations retenues  au cours de cette session de formation pédagogique serviront  de banque de données qui doit intégrer les réformes envisagées de l’avant projets  de code de procédure pénale en chantier.

L’attachée de coopération à l’ambassade de France au Congo,  Marie Veillon a notifié que la « la coopération que l’ambassade de France entretien avec le ministère de la justice nous tient particulièrement à cœur », avant de renchérir que la France continuera à apporter son appui au Congo dans ce secteur.

A cette session,  le formateur à l’Ecole nationale de  la magistrature de France (ENM),  Philipe Salomon a relevé qu’ils ont été en face d’un public compétent, professionnel. Celui-ci a fait montre de ses capacités lors des débats interactifs.

Quant au juge d’instruction au tribunal de grande instance de Brazzaville, Bénédicte Eléonore Mabonzo,  elle s’est dite satisfaite d’avoir ajouté un plus  notamment sur les interrogatoires de première comparution.

 Obea M’akongo Koumou, l’un des participants à cette 3ème session de formation a dit qu’ «en sus de ma formation initiale, j’ai reçu une formation complémentaire. Cette session m’a permis une fois de plus d’avoir les connaissances sur la chambre d’instruction, qui au Congo est considéré comme  la chambre d’accusation, ainsi que comment se tenir en face du prétoire ».

Pendant cinq jours, les 22 juges magistrats d’instructions,  8 présidents  et vice- présidents de la cour d’appel issus de 17 juridictions, ont été édifiés sur «La procédure  pénale congolaise, les liens avec la procédure française».