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La mairie va sanctionner les déviances dans la conduite automobile

Le Conseil municipal de Brazzaville a décidé le 13 février à Brazzaville de sanctionner les automobilistes qui ne respectent pas le code de la route. Bien plus, les nouvelles mesures de la mairie devraient viser tous chauffeurs qui n’attachent pas leur ceinture de sécurité et ceux qui téléphonent au volant.

Les autorités municipales répondent ainsi à un nombre incalculable d’accidents qui se produisent sur la voie publique. Chaque jour, en effet, les automobilistes imprudents causent des incidents en téléphonant même dans les intersections. Le code la route appliqué au Congo interdit pourtant ces pratiques qui causent de nombreuses pertes en vies humaines.

Le foisonnement des « auto-écoles » à Brazzaville n’est pas synonyme de sécurité sur la chaussée, car on observe de plus en plus de dégâts occasionnés par des conducteurs imprudents. Ce qui ne devrait pourtant pas être le cas. 

Or, il existe de nos jours des moniteurs d’auto-écoles « par défaut ». On ne devient pas moniteur par manque d’activités génératrices de revenus. Ce n’est pas un commerce. Est dit moniteur, celui qui se donne corps et âme à ce métier, celui qui est capable d’amener son élève à bon port car tout apprenant, au volant, est habité par le stress. D’où, le moniteur doit faire preuve de beaucoup d’attention  et de patience. Il doit arriver  à conscientiser son élève.

Permis de conduire ou permis de « détruire » ? 

L’appât du gain devenu difficile a rendu le Congolais avide d’argent. Un vice qui a malheureusement fini par attaquer le domaine du transport où l’obtention du permis de conduire est devenue chose facile. Les dessous-de-table ont pris le dessus. Bon ou mauvais conducteur, il suffit de graisser la patte pour que l’on sorte de la Direction générale  de transport terrestre (DSTT) détenteur d’un permis à trois cachets.

Et par conséquent, bonjour les dégâts ! S’il faut remonter la pente, il y a lieu de dire que cette corruption est générale. Elle renferme toute une suite de « mange-mil ». Un chapelet que seul le pouvoir public saurait égrener avant de mettre fin à ces pratiques malencontreuses qui causent trop de tord aux populations.