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Les médias sollicités dans l’amélioration de la couverture de santé

L’inspecteur général de santé, Pr Richard Bileckot, a indiqué le 4 décembre à Brazzaville, à l’occasion d’un atelier de formation sur la stratégie de la communication dans le secteur de la santé, que la communication constituait un apport indéniable dans la sensibilisation de la population, en vue de leur accessibilité aux services  de santé.

Richard Bileckot a estimé qu’il était inconcevable, à l’heure actuelle, d’évoluer sans associer les médias. C’est pour cette raison que le ministère de la Santé a « voulu mettre à contribution la presse, dans le dessein d’améliorer le niveau de santé des congolais ».

A cet atelier de formation, il est question d’identifier les besoins, afin d’élaborer un document de stratégie qui servira à la mise en œuvre de politique nationale de couverture sanitaire, aussi d’identifier comment la stratégie de communication pourrait améliorer la perception des groupes d’acteurs cibles vis-à-vis des structures de santé publique, a fait savoir Pr Richard Bileckot.

Il a relevé que près de 85% de ressources disponibles pour améliorer le niveau de santé provenaient du pays. De ce fait, il a plaidé pour l’implication de tous les citoyens qui doivent d’investir pour permettre la disponibilité des produits pharmaceutiques sur toute l’entendue du territoire nationale congolais.

Le secrétaire permanent de l’Alliance du secteur privé de la santé, Fred Makita, a pour sa part, axé sa communication sur l’apport du secteur privé de la  santé. A cet effet, il a notifié que les centres de santé privés sont présents dans certaines localités du pays où il n’existe pas de services de santé publique. Les formations sanitaires privées représentent 37 % des centres qui sont liés  en contrat  basé sur la performance.

A  ces assisses financées par la Banque mondiale,  il a été  mentionné entre autres plusieurs contraintes qui entravent le développement et la pleine participation  du secteur  de la santé dans l’atteinte  des objectifs  du plan national de développement sanitaire. Parmi ces écueils, il y a  entre autres, la réglementation insuffisante ; la non-conformité aux conditions d’implantation, d’ouverture et d’exercice  libéral ; les difficultés d’accès aux financements et l’interdiction  de la formation initiale des professionnels de la santé par le secteur privé.

Les participants seront édifiés  notamment sur l’Initiation à l’élaboration de la stratégie de communication ; la Documentation utile à l’élaboration  de la stratégie  de communication en santé  et la  Présentation par l’Inspection générale  de santé et les différents groupes acteurs cibles de toutes les informations utiles à l’identification des besoins de communication.