Close

Mike Yombi projette en avant-première son film Sacrilège

Le producteur et acteur congolais Mike Yombi, a affirmé, le 2 février à Brazzaville, que son film « Sacrilège » a voulu ressusciter le passé ancestral africain riche et édifiant qui doit continuer à se transmettre, même à l’heure de la modernité.

« Je suis réalisateur et acteur du film Sacrilège, mais avant tout un amoureux de notre tradition ancestrale. Ce film est donc un retour vers nos cultures qui se perdent parce qu’elles sont de tradition orale », a expliqué Mike Yombi.

Sacrilège est une véritable représentation des traditions congolaises. Il met en valeur les tenues en raphia typiques aux tribus congolaises de l’époque précoloniale. Ce film 100% congolais magnifie la femme du terroir congolais, à travers les poitrines dénudées, les protèges-sexes dévoilant les parties érogènes, les tresses naturelles, les maquillages authentiques, propres à l’authenticité africaine.

L’histoire de Sacrilège tourne autour de la jeune Endongo, fille du grand chef Sambila, qui se perd dans la forêt sacré, interdite aux non-initiés et aux femmes. Ensuite Okoué Mobé, cousin de la jeune demoiselle, par ailleurs grand guerrier de la tribu, part à sa recherche, au mépris des esprits protecteurs et hostiles de la forêt sacré. Le jeune héros brave tous les obstacles qui s’opposent à lui, sauf les avances d’Endongo qui se concluent par une relation passionnée. Malgré ce nouveau sacrilège contre les lois de la forêt sacré, Okoué Mobé ramène sa dulcinée saine et sauve.

Réalisé sur fonds propre, le film Sacrilège valorise la culture congolaise, à travers son histoire, les tenues des acteurs mais aussi la biodiversité, la protection de la nature…

« En tant que ministre du tourisme, je vends l’image du Congo et c’est pour cela que j’ai répondu présent à l’invitation de Mike Yombi, ce jeune réalisateur congolais qui représentera le Congo au Festival de Cannes en mars prochain. Il a commencé seul sans moyen, mais il est aujourd’hui question que le gouvernement l’accompagne », a précisé Arlette Soudan-Nonault, présente la cérémonie de projection.

« Je vais lui permettre de rencontrer le ministre de la culture car c’est son département. Je suis déjà conquise et je lui assure mon soutien et mon accompagnement. Il a mis en valeur notre culture ancestrale et l’écotourisme congolais et cela ne peut passer inaperçu pour la ministre du Tourisme que je suis», a-t-elle poursuivi.

Cette cérémonie a été organisé par le label « Bantu Arts », en collaboration avec l’Office nationale de la promotion du Tourisme et la société Aerco.