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Des nouveaux bâtiments pour l’école paramédicale de Brazzaville

La ministre  de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo a remis le 7 septembre à Brazzaville, à son homologue de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante  et de l’emploi, Nicéphore   Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes, deux bâtiments réhabilités de l’école paramédicale et médico-sociale  de Brazzaville, un  laboratoire, y compris  une nouvelle salle d’amphithéâtre.

Donnant  les caractéristiques de cet établissement  de santé, l’architecte Eugène Emmanuel Okoko a à cette occasion signifié qu’en termes  de réhabilitation, des bâtiments  qui avaient été  remis à neuf, notamment  la réfection  du bâtiment  de trois salles de classe d’une longueur total de 27 ml sur 8 ml de largeur ;  la réhabilitation d’un deuxième  bâtiment  de neuf salles de classe plus un  laboratoire  de 41m de longueur et 18, 2 ml de largeur.

En outre, la  réhabilitation  et l’extension  du bâtiment de quatre salles pédagogiques, dont une salle de pratique et une réservée au multimédia y compris le bloc administratif, la surface totale du bâtiment  est de 502, 13 m2. Les travaux de réhabilitation ont été complétés par la construction  d’une salle polyvalente de 300 m2  servant d’amphithéâtre  et des bureaux de directeur  de stage.

De même, l’école paramédicale a été équipée  par des toilettes extérieures à cinq cabines dont une réservée aux personnes de mobilité réduite ;  un local technique  abritant  un groupe électrogène de secours de 100 kva. Dans l’ensemble, 1.456 m2 des salles pédagogiques ont été réhabilitées. A cela s’ajoute le bloc administratif  de 110,11 m2.

D’un coût global  de 701 millions  631.000 francs CFA, la réhabilitation  de cette école paramédicale a bénéficié outre  l’Etat congolais, de l’apport financier de l’Agence française de développement (AFD).

Pour la circonstance, le ministre  Nicéphore  Antoine Thomas Fylla a demandé  à son homologue  Jacqueline Lydia Mikolo  de mettre à la disposition  de cette école les enseignants, précisément  les médecins, pour combler  le déficit criard en personnel enseignant de cette école paramédicale constituée en majorité par les enseignants vacataires.

Le coordonnateur de la réforme  paramédicale, le Pr.  Richard Bileckot  a notifié  que « nous avons beaucoup de problèmes en terme de qualité de soins, avec les patients qui meurent des maladies guérissables ou de maladies évitables. Ainsi pour résoudre ce problème nous avons pensé qu’il fallait  améliorer la qualité de prestations, en revoyant les modes d’enseignements des infirmiers, des techniciens de laboratoires et des sages-femmes ».

La  directrice de l’école paramédicale et médico-sociale de Brazzaville, Marie Gisèle Tsiabola  a indiqué à cet effet qu’auparavant, cet établissement scolaire était confronté aux difficultés  de salle de classes. Avec la réhabilitation, on est passé de 11 à 15 salles de classe, plus l’amphithéâtre d’une capacité de 150 places.  L’extension des bâtiments permettra aux apprenants  de  recevoir sur place les cours et un suivi équitable  pour le personnel  de cet établissement qui saura désormais à mesure de contrôler et de suivre le travail des élèves.