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Le numérique, une nécessité incontournable pour le Congo

Le ministre de la Communication et des médias, porte- parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, a indiqué le 21 novembre à Brazzaville à l’occasion des Journées des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) que le numérique est une nécessité incontournable pour l’émergence d’un pays.

Le ministre Moungalla a indiqué qu’actuellement, tous les pays sont dans l’obligation de basculer vers le numérique. Car aucun pays sérieux ne peut prétendre avancer sans cette nouvelle technologie qui constitue un atout.

Pour l’orateur, la mise à pied du numérique dans le pays est liée au coût d’installation des infrastructures qui constituent un frein pour de nombreux pays africains. Ce qui fait que sur 52 Etats assujettis aux obligations de l’organisation mondiale des télécommunications, seuls cinq ont pu se conformer en s’immigrant vers le numérique.

Cette contrainte, a-t-il  poursuivi, a incité certains pays, à l’instar du Congo et de la République démocratique du Congo (RDC), à nouer des partenariats avec le privé. C’est dans ce cadre qu’un accord de partenariat a été conclu entre le gouvernement des deux pays et la société Startimes pour la mise sur pied d’un réseau de télécommunications qui va relier toutes les localités de ces Etats en maillage numérique.

De son côté,  le ministre de la Communication et des médias de la RDC, Lambert Mendé Omalanga, qui s’est appesanti sur « La politique de la transition numérique en RDC », a relevé que le numérique s’impose non pas comme une obligation, mais une exigence. C’est pour cette raison que le gouvernement ne ménage aucun effort pour, en mettant en place un cadre juridique en la matière, afin que cette transition se fasse dans les conditions optimales.

Le ministre Lambert Mendé Omalanga, a signifié qu’il revient au gouvernement d’élaborer une politique nationale efficiente pour la mise à disposition des populations des outils de la Télévision numérique terrestre (TNT) à moindres coûts.

A propos de l’utilisation des fréquences du Congo par la RDC, il a reconnu que les entreprises de presse de son pays ont squatté durant des années les fréquences du Congo. « Mais avec le passage du numérique, le problème ne sera qu’un vieux souvenir », a t-il renchéri.