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Le PDARP va lancer ses projets sous fonds d’un bilan satisfaisant

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, la pêche et de l’élevage Henri Djombo a jugé le 22 juin à Brazzaville, satisfaisant le bilan du Projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes rurales (PDARP). Un projet qui a été financé par le Congo en partenariat avec la Banque mondiale dans le but d’accroître les revenus des populations pauvres des zones rurales.

Se basant quelques résultats d’achèvement du PDARP et de son impact, il s’est dégagé que celui-ci a atteint des objectifs de développement, de lutte contre la pauvreté et de production. Ainsi, selon le constat fait en 2017 par le PDARP, environ 92% des producteurs ont jugé le projet excellent parce qu’il leur a permis de relancer et de rendre rentable leurs exploitations. Le revenu moyen tiré de l’agriculture au sens large par chaque ménage concerné par le projet, a plus que doublé, passant de 174.946 francs en 2010, par an et par ménage, à 391.152 francs CFA en 2013. Ce chiffre est ensuite passé de 500.000 francs CFA à 1 million de francs CFA par an entre 2015 et 2016.

Quant aux fabricants d’aliments de bétails appuyés par l’équipe du PDARP, ils gagnent  1,5 million de francs CFA à 2,5 millions de francs CFA par an, alors qu’ils percevaient à peine 500.000 de francs CFA par membre, avant le PDARP. De même, près de 75% des producteurs ont plus que doublé leurs revenus, parmi lesquels 46% ont multiplié ces revenus par trois, tandis qu’ils sont plus de  29% à  les avoirs  doublés.

Isidore Ondoki, coordonnateur du PDARP

Fort de ce bilan, dans le cadre du nouveau partenariat entre le Congo et la Banque mondiale, les deux parties ont décidé  de  reconduire l’équipe  actuelle du  PDARP qui a déjà acquis une certaine expérience dans ce type de projet, pour la mise en œuvre de la deuxième phase du projet dénommée, « Agriculture commerciale ».

Le projet a été plus que innovant, dont la stratégie a été basée sur le renforcement  des capacités nationales, les acteurs du ministère, les organismes d’appui et conseil, et les entreprises privées, la recherche agronomique. Celle-ci a pris essentiellement trois formes  d’innovations, la formation, le financement à coût partagé des producteurs, la diffusion des techniques et technologies  du projet, l’encadrement des producteurs, a soutenu le ministre Djombo.

Le PDARP qui s’est achevé le 30 avril 2017 a été financé par le gouvernement congolais et la Banque Mondiale à hauteur de 50,5 millions de dollars, soit quelques 25 milliards de francs CFA.

Il a par ailleurs salué la décision du ministre qui souhaiterait que ceux qui ont piloté le PDARP soient  reconduits dans le nouveau projet de l’Agriculture commerciale  qui sera mise en œuvre avant la fin de l’année en cours et financé entièrement  par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars, environ 60 milliards de francs CFA. Outre cette institution financière internationale, d’autres bailleurs pourront apporter des financements dans le cadre de ce projet. Il s’agit  du Fonds koweïtien,  la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, le Fonds international développement agricole, et le gouvernement congolais. Cette deuxième phase va s’exécuter en cinq années, de 2017 jusqu’en 2022.