Close

Ce que pensent les Congolais du nouveau gouvernement

La nouvelle équipe gouvernementale nommée par le président Denis Sassou N’Guesso, sous la proposition du Premier ministre Clément Mouamba et publiée le 22 août  par le ministre d’Etat, directeur de cabinet  du président la République, Florent Tsiba, est différemment appréciée par les Congolais interrogés par Vox.

Blandine Mberri, enseignante, a exprimé son désarroi face à ce  nouveau gouvernement  dont la quasi-totalité des membres ont été reconduits. « Dans ce monde en proie aux mutations, il est souhaitable que le pays aille de l’avant », a-t-elle espéré.

Sous ce même angle,  Samoa Ndinga Abia, commerçante, a jugé que c’était « le même gouvernement qui revient, dans un jeu de mutation », avant d’ajouter : « ce que nous voulons c’est le travail ».

Se confiant à Vox, Dieudonné Kidzié, un sans-emploi, a déclaré en substance «  Je pense qu’il n’y a pas de changement dans ce nouveau gouvernement qui était tant attendu par les Congolais. C’est regrettable parce que le président avait dit qu’il devrait travailler avec un gouvernement à mesure de sortir le pays de la crise. Ce qui est déplorable, c’est le fait de voir resurgir les mêmes personnes qui ont déjà travaillé avec lui depuis de longues années », a-t-il déploré.

Quant à Cyriaque Odet Maniaou, un agent des Douanes, cette équipe sera à mesure de répondre aux attentes des Congolais, de lier la parole aux actes pour faire décoller le pays, en mettant l’accent en priorité sur la relance de l’économie et le social des congolais qui est sévèrement menacé par la conjoncture.

De son côté, Bandou Samba, un étudiant,  juge cette équipe gouvernementale capable de faire face aux défis de l’heure, car constituée de plusieurs chevronnés, des personnalités qui ont une longue expérience de la gestion de la chose publique, ce, conformément aux directives du Chef de l’Etat.

Le chef de l’Etat avait déclaré dans son message à la nation livré le 14 août, qu’il allait mettre en place une équipe dynamique pour remonter la pente financière. Chaque ministre devrait avoir assignée par le garant de la bonne marche  des institutions de la  République.  « Nous allons les  jugés dans l’exécution de leurs tâches », a dit Emerson Nguimbi, un enseignant retraité.