Perspectives d’Avenir lance son projet des classes entrepreneuriales

La Fondation perspectives d’avenir (FPA), en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique et celui des Petites et moyennes entreprises, chargé de l’Artisanat, a lancé le 20 mars à Brazzaville, le projet des classes entrepreneuriales pour des jeunes porteurs de projets. 

Le chef de département Formation de la FPA, Nadège Tchicaya a indiqué que le projet des classes entrepreneuriales concernait les jeunes porteurs de projets dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de l’artisanat, de la vente en ligne et des technologies de l’information et de la communication (TIC). Elle a profité de l’occasion pour leur demander de s’impliquer dans cette formation afin de devenir maitre de leur destin au lieu d’en être les victimes. Après le lancement du projet, les bénéficiaires ont reçu des kits de formation de la part de la Fondation perspectives d’avenir.

De son côté le directeur du cabinet du ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Mathieu Mouloungui, a affirmé que la formation ainsi lancée était une action qui concourt à l’autonomisation des jeunes pour réduire le chômage en leur milieu. Pour lui, les jeunes sont appelés à conduire le Congo vers l’émergence. «Vous avez-là une opportunité de devenir des grands hommes d’affaires. Ne vous sous-estimez pas, saisissez cette opportunités offerte pour donner le meilleur de vous-mêmes », a-t-il dit aux bénéficiaires. La formation de ces jeunes sera assurée par l’Ecole supérieure de gestion et d’administration, basée à Brazzaville.

Le projet de classes entrepreneuriales concerne 60 jeunes porteurs de projets dont l’âge varie entre 18 et 35 ans, sélectionnés sur la base d’une liste de 100 demandeurs. Ces jeunes suivront un encadrement en trois phases pendant trois mois. Cette formation leur donnera des outils nécessaires pour être les chefs d’industries de demain. Dans la deuxième phase, les jeunes devront défendre leur projet devant un jury composé des banquiers, des chefs d’entreprises et d’autres déjà en activité. Cette démarche est utile pour permettre à la Fondation perspectives d’avenir de financer les meilleurs projets qui ne prendront pas l’eau une fois lancé.

Ghyslain Ernest Mbimi, l’un des bénéficiaires attend de cette formation la perfection ces connaissances dans le management d’une entreprise. Il a proposé un projet d’industrialisation de tubercule de manioc. « Aujourd’hui le foufou dont le sac était vendu à moins de 20.000 francs CFA coûte actuellement 60.000 francs CFA. Notre projet, une fois développé contribuera à baissé ce prix parce que nous allons inonder le marché congolais en sac de foufou. Avec le tubercule de manioc, nous voulons mettre au point les chips de tubercule.» 

Walter Gildas Ngangna, de son côté veut commercialiser et industrialiser la plante moringa avec tous ces dérivés.

Avec le lancement de ce projet, la Fondation perspectives d’avenir va réaliser son objectif qui est d’accompagner 250 jeunes chaque année dans l’insertion professionnelle. Cette fondation créée en 2014 apporte une contribution significative à la formation technique et professionnelle des jeunes cadres et d’employés qualifiés pour satisfaire les besoins en travaux, des biens et services du Congo.