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Plus de 114.000 candidats affrontent les épreuves écrites du BEPC

  Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, a lancé le 20 juin à Brazzaville les épreuves écrites du Brevet d’études  du premier cycle (BEPC) que  quelques 11.4013  candidats affrontent sur toute l’entendue du territoire national. Cet examen va se dérouler pendant quatre jours.

La ronde des centres retenus pour les épreuves du BEPC a débuté par le lycée Pierre Savorgnan De Brazza dans l’arrondissement 2 Bacongo où le ministre Makosso a procédé au lancement de la toute première épreuve, celle des Mathématiques. Puis, le ministre et sa suite se sont rendus à l’école Pierre Ntsiété  à Ouenzé, à l’école 31 Juillet 1968 à Talangaï, avant de terminer par le lycée Thomas Sankara à Mfilou.

Dans tous ces centres, Anatole Collinet Makosso a encouragé les candidats à surpasser le stress, cette sensation naturelle due à la peur d’affronter un examen. Il a exhorté les élèves à faire confiance à leur matière grise, en bannissant la tricherie et le traitement des sujets hors des centres d’examen.

Quelques candidats au BEPC en pleine épreuve

Partout dans le pays, les épreuves ont démarré à 9 heures sous la très haute vigilance des forces de l’ordre, massivement mobilisées à cette occasion.

A l’issue de cette tournée, le ministre Collinet Makosso s’est réjoui du démarrage des épreuves sur l’ensemble des centres retenus. Ce en dépit de quelques problèmes dans l’un des centres dans le Pool. Mais cet incident n’a pas perturbé le déroulement de l’examen en ce premier jour. A cette occasion, le ministre a d’ailleurs rassuré que ces soucis ont été maîtrisés et que le BEPC se déroule dans de bonnes conditions dans ce département.

Le chef de département de l’enseignement a fait comprendre qu’au cours de toutes les séances qu’il avait tenues avec les chefs de centres, il n’a guère cessé  de marteler sur la rigueur et la vigilance dans les centres d’examen. C’est dans le dessein de stopper net toutes les velléités de fraude et de tricherie  qui sont souvent orchestrées  par les  surveillants  notamment pendant les épreuves.

Au lycée Thomas Sankara un réseau mafieux mis en place sous la bénédiction du chef de centre a été démantelé par le ministre Collinet Makosso après que les 13 surveillants  autorisés en bonne et due forme par la direction des examens et concours aient été chassés dudit centre. Saisi de la situation, le ministre s’est investi dans un travail de contrôle strict de toutes les salles pour se rassurer si les différents surveillants avaient légalement reçu le mandat d’y être. Cette procédure a permis de ramener dans leur plein droit tous ceux qui, administrativement, étaient retenus pour accomplir cet office. Dans ce centre, un jeune de plus de 20 ans révolu venu composer sous l’identité d’un autre candidat a été appréhendé par les agents de l’ordre.

Les épreuves lancées, la candidate Elangué Vanny Orlane du centre de Pierre Ntsiété, détendue, s’évertuant à résoudre les exercices de l’épreuve de mathématiques, a indiqué que tous les exercices étaient abordables, du moins pour les élèves qui se sont adonnés, dès le début  de l’année scolaire, à leurs études. Il en est de même de Profina Julia Mafoula Banzoussi, élève  au Collège d’enseignement général (CEG) Fraternité qui est restée  sereine  pendant que le ministre Collinet Makosso distribuait  les polycopiés de mathématiques dans la salle au lycée Savorgan de Brazza.

Environ 361 centres ont été retenus au Congo pour les épreuves écrites du BEPC.