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Plus de 1600 milliards de budget adopté par le gouvernement pour 2018

Le conseil des ministres a adopté, le 27 décembre, le budget de l’Etat 2018 de mille six cent deux milliards six cent dix-neuf millions deux cent quatre-quinze mille vingt- neuf  (1.602.619.295.029) francs CFA. Ce projet de budget devra très rapidement être transmis au parlement pour son adoption.

Présenté par le ministre des Finances et du budget,  Calixe Nganongo, le projet du budget de l’Etat 2018 est arrêté en ressources à 1.602.619.295.029 (mille six cent deux milliards six cent dix-neuf millions deux cent quatre-quinze mille vingt-neuf) francs CFA  et en dépenses à 1.383.619.295.029 (mille trois cents quatre-vingt-trois milliards six cents dix-neuf) francs CFA. Ce budget, selon l’argentier congolais, dégage un excédent budgétaire de 219.000.000.000 (deux cents dix-neuf milliards) de francs CFA  destinés à résorber le déficit en ressources de trésorerie.

Le premier ministre, Clément Mouamba a expliqué que le projet du budget s’articulera autour de quatre axes essentiels. Il a cité le maintien d’un niveau  d’investissement pour soutenir une certaine activité économique, la préservation des filets sociaux notamment en faveur des  compatriotes les plus fragiles, l’engagement pris auprès du Fonds monétaire international (FMI) de ne pas toucher les salaires et le traitement des fonctionnaires et agents de l’Etat dans le futur programme, enfin les efforts rendus nécessaires de réduction substantielle du train de vie de l’Etat.

Le président de la République Denis Sassou  Nguesso a appelé l’attention des membres du  Gouvernement sur la nécessité d’enclencher la politique de diversification  de l’économie congolaise. Le chef de l’Etat a instruit  le gouvernement de réorienter une partie des crédits alloués à l’investissement au développement des filières cacao, banane, manioc. Selon lui, ces filières sont de véritables pépinières de production et d’emploi.

Au cours de cette réunion du conseil des ministres, le ministre Raymond Zéphirin Mboulou, a annoncé que Pascal Tsaty Mabiala, premier responsable de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) est reconnu comme le Chef de l’opposition politique congolaise. Ce, d’après  l’article 63 alinéa 3 de la Constitution du 25 octobre 2015 qui prévoit qu’une loi détermine le statut de chef de file de l’opposition. Le ministre a précisé qu’à l’issue des résultats des élections législatives de 2018, l’UPADS a obtenu le plus grand nombre d’élus à l’Assemblée nationale après le parti ou le groupement majoritaire.