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Au moins un prisonnier abattu vers le camp Clairon à Brazzaville

Les éléments de la police ont rattrapé un groupe de prisonniers qui se sont évadés le 29 décembre de la maison d’arrêt de Brazzaville. Dans l’échange de tirs nourris qui a suivi cette évasion, au moins un prisonnier a été abattu dans l’allée de l’hôpital militaire, aux environs du camp Clairon. Cette évasion de prisonniers a paniqué le centre-ville qui a aussitôt été vidé par les usagers.

Des témoins nous ont affirmé avoir vu au moins le corps d’un prisonnier gisant dans une marre de sang. Un deuxième corps aurait déjà été mis dans une ambulance ;  Cependant, d’autres témoins ont quant-à eux  indiqué que ce dernier ne serait que très grièvement blessé.

L’incident a eu lieu vers le camp Clairon, à l’allée conduisant vers l’hôpital militaire. Plusieurs curieux sont descendus à cet endroit pour constater les faits.

Quelque temps avant, des coups de feu nourris avaient éclaté dans le voisinage de la maison d’arrêt, causant une grande panique au centre-ville. La circulation des véhicules a été désorganisée à la hauteur de l’Institut français du Congo et de Nganga Edouard, des carrefours quadrillant la maison d’arrêt de Brazzaville.

Plusieurs prisonniers ont réussi à s’échapper de leurs cellules. Ils ont été vus dans la ville, courant dans tous les sens. Un groupe de quatre est d’ailleurs arrivé à se réfugier dans l’enceinte du lycée Chaminade.

C’était un groupe de quatre prisonniers retranchés dans un coin, tentant de résister à la police venue les récupérer.

Le personnel enseignant du lycée Chaminade ayant constaté la présence de ces malfrats au sein de son établissement, a appelé les policiers qui ont aussitôt dépêché des éléments dans deux véhicules de marque Toyota communément appelés  » BJ « . À leur sortie de cet établissement, l’on pouvait voir les quatre détenus dans l’un des véhicules de policiers habillés en culottes de couleur bleue. Deux d’entre eux portaient des contres-sueurs de couleur blanche, tandis que les deux étaient torse-nus.

Jusqu’à la tombée de la nuit, plusieurs unités de police, de la gendarmerie et les éléments de la Garde républicaine étaient encore à pied d’œuvre pour rechercher les détenus en fuite. Le calme est revenu au centre-ville et la circulation a été normalement rétablie.