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Un projet pour reconstruire les quartiers précaires à Brazzaville et Pointe Noire 

Les sénateurs ont adopté, le 4 mars à Brazzaville, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de prêt entre la République du Congo et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), relatif au financement du projet de développement urbain et restructuration des quartiers précaires de Brazzaville et de Pointe-Noire.

L’adoption de cette loi a été faite lors de la 44ème session ordinaire du Sénat au cours de laquelle il a été stipulé que le projet est évalué à 120 millions de dollars US, soit 72,40 milliards de FCFA. Son financement est reparti comme suit : 80 millions de dollars US, soit 48,160 milliards de FCFA de la Banque Mondiale et 40 millions de dollars US, soit 24,08 milliards de FCFA du Congo.

Les zones ciblées par ce projet à Brazzaville sont les quartiers  de Moukondzi Ngouaka, dans le  2ème arrondissement  de Bacongo et Moukondo Soukissa dans le 4ème arrondissement Moungali. A Pointe-Noire ce sont les quartiers Tchiniambi 1 dans le 4ème arrondissement Loandjili et Boukou dans le 3ème arrondissement Tié-Tié qui sont concernés. 

Il s’agit d’améliorer l’accès aux infrastructures et services de base des populations vivant dans ces quartiers et de renforcer les capacités du gouvernement, des municipalités et des entreprises des secteurs de l’eau et de l’électricité en matière de restructuration urbaine.

La population totale ciblée est de 65.000 habitants sur une superficie de 420 hectares à réhabiliter. Ce projet prend le relais du Projet eau électricité et développement urbain (PEEDU) dont l’objectif est de faciliter l’accès aux services d’infrastructures de base.

Pour le président de la Commission économie et finance, Jean Marie Epouma « ce projet contribue à améliorer les conditions de la population. Il adopte une démarche inclusive après le PEEDU. Il faudrait que nous allions maintenant vers un projet plus inclusif avec la formation du personnel et que l’on tire les leçons de telle sorte que les congolais puissent s’en approprier pour qu’ils le fassent eux même avec les fonds propres».