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Quinze jours au gouvernement pour le paiement de la subvention à l’Université

L’intersyndical de l’université Marien Ngouabi a donné un délai de 15 jours au gouvernement, à compter du 1er juillet, pour décaisser la subvention du deuxième trimestre, nécessaire pour le fonctionnement de leur institution. Cette revendication a déjà fait l’objet d’une grève qui a duré dix jours et que le personnel de l’université vient de suspendre pour permettre aux autorités de régler leurs problèmes.

Cette grève qui concernait le personnel enseignant et non enseignant a été suspendue, le 30 juin, à l’issue d’une séance de travail qui a regroupé les membres du collège intersyndical, la direction rectorale et le cabinet du ministre de l’enseignement supérieur. Les trois parties sont tombées d’accord pour laisser donner un peu le temps au gouvernement de chercher les solutions.

L'université  (3)
Un amphithéâtre de la fac de droit vide

Malgré l’engagement de l’intersyndical « à mettre en œuvre les mécanismes nécessaires en vue de la reprise immédiate du travail à l’université » dès le vendredi 1er juillet 2016 à 7 heures, les cours n’ont pas repris ce vendredi dans tous les établissements. A Bayardelles où se trouvent la Faculté de lettres et des sciences humaines et celle des Sciences économiques, quelques étudiants sont juste venus constater la reprise des cours. La cour silencieuse de ce vendredi matin contraste avec la cohue qui caractérise les périodes de cours.

Sont les étudiants sont actuellement en attente des résultats de première session. Avec des années académiques superposées, d’autres étudiants sont déjà en vacances. A la Faculté de Droit, c’était la morosité. Une poignée d’étudiants se baladaient dans la cour, espérant rencontrer quelques prof de retour.

A l’origine de la grève, d’après les syndicalistes, le non-respect par le gouvernement des décaissements trimestriels du budget de fonctionnement et le non-paiement des heures complémentaires, supplémentaires et de surveillance. A ces points saillants, s’ajoutent la liquidation immédiate de toutes les fiches financières en souffrance au rectorat et le prolongement de l’âge de départ à la retraite des agents de l’Université.

Au début de l’année académique en cours, l’intersyndical a soumis au gouvernement, un cahier de charges contenant plus de cinquante revendications classées en ordre de priorité. Les quatre points cités plus haut étaient considérés comme des problèmes à résoudre à court terme, tandis que d’autres devraient l’être à moyen et long terme, comme la construction de l’université Marien Ngouabi,  pour qu’elle soit au même niveau que celle de Kintelé