Close

Des réformes sont menées dans le secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène

La représentante de l’UNICEF, Micaela Marques De Sousa a affirmé le 8 novembre à Brazzaville à l’occasion du dialogue multisectoriel sur l’accès à l’eau potable, qu’au Congo le volet eau, assainissement et hygiène faisait preuve d’un dynamisme et d’attention.

« Au Congo, d’énormes efforts avaient été consentis pour améliorer et faire valoir ce droit qui fait parti des objectifs de développement durable (ODD) dont l’ODD6 qui vise à garantir l’accès de tous à l’eau, à l’assainissement et à assurer une gestion durable des ressources en eau », a indiqué , Micaela Marques De Sousa.

Le directeur de cabinet du ministre de l’Energie et de l’hydraulique, Yannick Nkodia, exposant sur les derniers résultats d’évaluation des récents programmes nationaux de développement, a notifié que le taux d’accès à l’eau potable était élevé en milieu rural et semi-urbain soit 27 % en 2014 pour 47% en 2015. « En milieu urbain, il est passé de 52 % en 2014 à 66 % en 2015 », a-t-il précisé.

Yannick Nkodia a reconnu que malgré les lourds investissements consentis par l’Etat au cours de la dernière décennie, d’importants défis restent à relever. Il a expliqué qu’en milieu rural  68% des ouvrages hydrauliques n’étaient plus fonctionnels, avec un taux d’accès à l’eau potable qui avait baissé de 17 points de base. Il a poursuivi que dans le domaine de l’assainissement, 27% des ménages vivaient dans le système commode d’évacuation des ordures ménagères et que 10 % de ménages seulement utilisaient un système approprié des eaux usées. Mais la défécation à l’air libre touchait en moyenne 20% des ménages. D’où, 78% des eaux stockées dans les ménages avaient une contamination d’origine fécale, selon les MICS 2015.

En milieu urbain, il a évoqué  la capacité de production des installations qui demeure encore faible. Ce qui justifie la valeur stagnante du taux d’accès à l’eau potable en 2017.

Les participants sont invités à élaborer des recommandations clés, car ce dialogue permettra de consolider et de définir des priorités stratégiques des nouveaux programmes de coopération notamment dans les agences du système des Nations-Unies en vue de sécuriser la question de l’eau et d’assainir l’environnement.