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Sassou Nguesso pour la création d’un Fonds bleu pour le bassin du Congo

Le président congolais Denis Sassou Nguesso a annoncé  au cours du sommet de la COP 22 sur le climat à Marrakech au Maroc, la création d’un Fonds bleu pour le bassin du Congo. Ce Fonds vise à renforcer le développement économique durable de cet espace géographique qui contribue de manière significative au maintien des équilibres géo écologiques de la planète.

Pour le chef de l’Etat congolais, si la COP 21 de Paris a été celle de l’engagement, la COP 22 qui se tient sur la terre africaine devrait être celle de l’action, c’est-à-dire de la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat. Denis Sassou Nguesso pense qu’il faudrait mettre en place des mécanismes et des modalités efficaces d’accès aux financements notamment pour des actions d’atténuation et d’adaptation, des renforcements des capacités, de développement et de transfert de technologies.

D’où, a-t-il annoncé, la création d’un Fonds bleu pour le bassin du Congo, deuxième poumon écologique du monde, dont le Congo, son pays, fait partie.  Le Fonds bleu, a-t-il précisé, permettra d’appuyer la mise en œuvre des microprojets et des projets structurants d’hydroélectricité, d’irrigation des terres cultivables, de traitement des eaux usées et de récupération et traitement des déchets solides déversés dans les océans et  cours d’eau. Il permettra également la réalisation de nombreuses autres initiatives concourant à promouvoir le développement propre des pays du Bassin du Congo. 

Le chef de l’Etat congolais a rappelé à l’auditoire que bien que le Congo soit un pays à très faible émission des gaz à effet de serre responsable des réchauffements climatiques, il continue néanmoins d’investir de considérables efforts pour contribuer à la lutte mondiale contre les changements climatiques.

« La nécessité d’un développement économique pour la satisfaction des besoins de nos populations ne saurait s’inscrire que dans la perspective de la gestion durable de nos ressources particulièrement des eaux et forêts, vu leur rôle d’atténuation des effets liés aux changements climatiques », a souligné Sassou Nguesso, avant de conclure que « le Congo est convaincu qu’une fois les mécanismes de mise en œuvre de l’accord de Paris  sur le climat clairement définis, les moyens mobilisés, il nous sera permis d’espérer, changer le cours des événements, en faveur d’une planète où l’environnement sera mieux préservé, et où il fera mieux vivre ».